Branislav Milic - Site Internet Personnel - InDesign Fonctions

S'il y a bien une chose qui m'a fait énormément plaisir pendant ma découverte d'InDesign, c'est lorsqu'il s'est planté et m'a obligé à redémarrer mon Mac. Ben oui, ça m'a fait plaisir car lorsque j'ai relancé le document: j'eus l'heureuse surprise de constater qu'en plus d'avoir ouvert la fenêtre du document, InDesign ouvrit aussi une seconde fenêtre avec le document dans l'état où il se trouvait au moment du plantage! Sans hésiter, je place cette fonctionnalité en tête de liste. En effet, InDesign enregistre en permanence une sauvegarde dans le dossier "Recovery". D'où sa lenteur relative... - (écrit en septembre 1999)

Un site expliquant les fondamentaux d'InDesign.
Très bien fait. Psill.net

Rétrocompatibilité CS2 > CS1

La rétrocompatibilité permet aux utilisateurs d’InDesign CS d’ouvrir des documents InDesign CS2 en les exportant au préalable au format InDesign Interchange (.inx). Pour ouvrir ces fichiers .inx dans InDesign CS, vous devez également installer au préalable une mise à jour de CS, appelée Adobe InDesign CS 3.0.1 - Avril 2005 (mise à jour de la compatibilité pour CS2).

Pour obtenir cette mise à jour, sélectionnez Aide > Mises à jour, puis suivez les invites dans Adobe Update Manager. Il est également possible de télécharger la mise à jour depuis le site Web d’Adobe. Pour ce faire, visitez le site Web http://www.adobe.com/support/downloads/main.html, puis cliquez sur le lien permettant d’accéder à la page de téléchargement d’InDesign.

N’oubliez pas que le contenu créé à l’aide de fonctionnalités propres à InDesign CS2 risque d’être modifié ou supprimé lors de l’ouverture du fichier dans InDesign CS. Par exemple, les pieds de page et les styles d’objets (nouvelles fonctions dans InDesign CS2) sont supprimés.

En revanche, les attributs de style d’objet appliqués aux objets de la page sont préservés lorsque cela est possible.

Pour exporter un fichier InDesign Interchange à partir d’InDesign CS2, procédez comme suit :

1. Ouvrez ou créez un fichier dans InDesign CS2
3. Sélectionnez Fichier > Exporter
3. Dans la boîte de dialogue Exporter, sélectionnez InDesign Interchange dans le menu Format
4. Cliquez sur Enregistrer.

Pour obtenir plus d’informations et un tableau de conversion répertoriant les fonctionnalités prises en charge dans ce flux de production, reportez-vous au document technique sur les enregistrements rétrocompatibles dans la base de données de support disponible à l’adresse suivante : http://www.adobe.com/support/techdocs/327526.html.

Notez que lorsque vous ouvrez dans InDesign CS un fichier Interchange enregistré dans InDesign CS2, l’erreur suivante « Impossible d’ouvrir le document “<chemin/non du fichier>”. Il ne s’agit pas d’un document InDesign Interchange. » se produit si Adobe InDesign CS 3.0.1 - Avril 2005 (mise à jour de la compatibilité pour CS2) n’est pas installé. Veillez à sélectionner Aide > Mises à jour dans InDesign CS, puis suivez les invites dans Adobe Update Manager pour télécharger et installer cette mise à jour.

Utilisez le format Photoshop PDF !

Les Utilisateurs d'InDesign ont l'habitude de ne pas aplatir leurs montages Photoshop et de les importer directement dans InDesign afin de préserver les transparences et d'éditer facilement le fichier en cas de correction. Mais à l'impression InDesign se base sur le fichier composite qui est enregistré dans l'en-tête du fichier Photoshop, ce qui signifie que même les textes et objets vectoriels seront pixellisés à 300 ppp (une qualité suffisante) mais pixellisés quand même.

Et si vous enregistriez le montage Photoshop au format Photoshop PDF ? Faites le test ! Dans les options d'enregistrement, assurez-vous simplement que les données vectorielles soient incluses. Importez ensuite le Photoshop PDF dans InDesign, agrandissez l'image, ajoutez des effets de transparence (opacité, mode de fusion,..) et imprimez : les textes et objects vectoriels resteront parfaitement lisses comme si on avait imprimé directement depuis Photoshop ou Illustrator. Et bien sûr si vous rouvrez le fichier, vous retrouverez tous les calques, masques de fusion,... qui caractérisent le format natif Adobe.

Faire côtoyer des logiciels de langues différentes

Vous avez déjà installé la Creative Suite dans une langue mais vous souhaites l'installer aussi dans une autre langue... Ne surtout pas installer la nouvelle version au même endroit que la version déjà installée sinon c'est le foutoir intégral.

- installez simplement la nouvelle version CS sur une autre partition ou sur un disque externe;
- copiez ensuite les dossiers des logiciels installés dans un dossier "Adobe CS UK" s'il s'agit de la version anglaise;
- copiez le dossier "Adobe CS UK" au même niveau que les autres softs CS dans le dossier Applications.

Sur Mac OS X en tout cas, cela fonctionne parfaitement.

Ouvrir les fichiers enregistrés avec les versions d'évaluation

C'est une des questions qui revient le plus souvent et qui provoque pas mal de frustration... Et pourtant, c'est clairement indiqué dans le Lisez-moi de la version d'évaluation (démo) du logiciel Adobe que vous avez installée : vous ne pouvez pas ouvrir avec la version finale (payante) les fichiers que vous avez enregistrés avec la version d'évaluation. Par essence, une version d'évaluation sert à tester le logiciel, pas à produire. Donc vous voilà prévenu.

Enregistrer des documents InDesign CS au format InDesign 2.0 ? (3.0)

À la lecture du mode d’emploi de la nouvelle version CS, c’est possible. Il suffit d’exporter le document au format InDesign Interchange (.INX) et d’aller chercher sur adobe.com deux plug-ins à installer dans le dossier d’InDesign 2.0 afin de rendre la lecture d’un fichier .INX possible.

Malheureusement, au moment de la sortie de la version 3.0, il a été décidé de supprimer cette passerelle et les deux plug-ins ne seront pas disponibles. Le contrat de confidentialité qui me lie à Adobe ne me permet pas de vous révéler la raison de cette décision. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’elle est ridicule (tous les testeurs bêtas étaient "véners grave" sur la mailing list). Pour moins que cela, Quark s’est complètement décrédibilisé d’autant que fondamentalement rien ne différencie un document CS d’un document 2.0.

Réinitialiser les Préférences [Mac] Pomme-K / [Win] Ctrl-K

Toute Préférence modifiée pendant qu’un document est ouvert et à l’avant-plan sera appliquée qu’à ce document.

Les Préférences modifiées pendant qu’aucun document InDesign n’est ouvert ne s’appliqueront que sur tout nouveau document créé.

Les Préférences des documents InDesign sont toujours prioritaires sur celles de l’application et il n’y a aucun réglage qui pourrait changer ce comportement.

1. quittez InDesign
2. maintenez vos doigts au-dessus des touches [Mac] Pomme-Alt-Ctrl-Maj / [Win] Alt-Ctrl-Maj sans appuyer dessus
3.
lancez InDesign
4. dès le lancement effectué, sans attendre une fraction de seconde de plus, appuyez sur les touches et maintenez-les enfoncées tant que je ne vous dis de les lacher
5. une première fenêtre de dialogue apparaît demandant de Réinitailiser les Préférences, validez
6. une seconde fenêtre de dialogue apparaît demandant une seconde fois de réinitaliser les Préférences, validez
7. lachez les touches : InDesign démarre (un peu plus lentement que d’habitude) en réinstallant ses réglages par défaut. Vous devrez resélectionner votre jeu de raccourcis personnalisés via Édition > Raccourcis clavier… si vous en avez un.

Si vous n’avez pas réussi à faire afficher les deux boîtes de dialogue demandant la réinitialisation des Préférences, déliez-vous un peu les doigts et affûtez vos réflexes. Si malgré cela vous n’y arrivez pas, il faut consulter… Heureusement il y a une autre méthode :
1. quittez InDesign
2. repérez les fichiers InDesign Saved Data et InDesign Defaults dans le dossier [Mac] Ordinateur > Utilisateurs > (votre Compte) Maison > Bibliothèque > Préférences > Adobe InDesign > Version 4.0 / [Win] Poste de travail > Documents and settings > Nom_d'utilisateur > Application Data (attention dossier caché par défaut) > Adobe > InDesign > Version 4.0
3. glissez les deux fichiers à la Corbeille sans oublier (très important) de la vider
4. lancez InDesign qui démarre (un peu plus lentement que d’habitude) en réinstallant ses réglages par défaut. Vous devrez resélectionner votre jeu de raccourcis personnalisés via Édition > Raccourcis clavier… si vous en avez un..



Les Espaces & Traits (3.0)

Depuis la version 1.0, les développeurs et traducteurs d'InDesign se sont royalement emmêlé les pinceaux en ce qui concerne les espaces. Thomas Linard fait le point en ne perdant pas de vue l'importance de l'Unicode, norme qui permet d'attribuer un code à chaque caractère existant dans le monde pour rendre cohérent le transfert des caractères d'un système d'exploitation/de gestion/logiciel à un autre.

InDesign assigne une valeur Unicode à chacune de ses espaces. En réalisant des tests d'importation et d'exportation entre InDesign et un éditeur de texte, voici ce que cela donne :

Dans la fonction "Insérer une espace" :

Cadratin (Espace cadratin - Em Space)
U+2003 : ESPACE CADRATIN (EM SPACE)

Demi-cadratin (Espace demi-cadratin - En Space)
U+2002 : ESPACE DEMI-CADRATIN (EN SPACE)

Espace sans alinéa (Espace sans alinéa - Flush Space)
U+2001 : CADRATIN (EM QUAD)

Espace fine (Espace 1/4 cadratin - Hair Space)
U+200A : ESPACE ULTRAFINE (HAIR SPACE)

Espace insécable (Espace insécable - Nonbreaking Space)
U+00A0 : ESPACE INSÉCABLE (NO-BREAK SPACE)

Espace mi-fine (Espace fine - Thin Space)
U+2009 : ESPACE FINE (THIN SPACE)

Espace de lisibilité (Chasse des chiffres - Figure Space)
U+2007 : ESPACE TABULAIRE (FIGURE SPACE)

Espace de ponctuation (Chasse des signes de ponctuation - Punctuation Space)
U+2008 : ESPACE PONCTUATION (PUNCTUATION SPACE)

Dans la fonction "Rechercher/Remplacer" :

Espace cadratin (Em Space)
U+2003 : ESPACE CADRATIN (EM SPACE)

Espace demi-cadratin (En Space)
U+2002 : ESPACE DEMI-CADRATIN (EN SPACE)

Espace sans alinéa (Flush Space)
U+2001 : CADRATIN (EM QUAD)

Espace 1/4 cadratin (Hair Space)
U+200A : ESPACE ULTRAFINE (HAIR SPACE)

Espace insécable (Nonbreaking Space)
U+00A0 : ESPACE INSÉCABLE (NO-BREAK SPACE)

Espace fine (Thin Space)
U+2009 : ESPACE FINE (THIN SPACE)

Le gros problème se situe dans la traduction de l'espace fine et de l'espace ultrafine. Si ce n'était ce "1/4 cadratin" (pour 1/24 cadratin), la traduction dans Rechercher/Remplacer serait presque bonne, mais maintenant qu'il y a une traduction de référence (Unicode en français) pour tous ces termes, autant s'y tenir.

Par contre, c'est étonnant qu'Adobe ait cherché à assigner une position Unicode à leur "Flush Space" (espace sans alinéa) : ce caractère n'existe pas en Unicode. Les textes officiels Unicode ne sont pas très diserts sur le cadratin (U+2001) : il est sensé être l'équivalent de l'espace cadratin (U+2003). Adobe en a donc fait un espace sans alinéa... Bah, pourquoi pas.

La différence de traduction entre les deux fonctions (Insérer et Rechercher) produit des effets comiques : insérez une espace fine, vous ne la trouverez pas en faisant rechercher espace fine !

J'ai aussi trouvé l'équivalence entre les termes anglais et allemands d'InDesign ici. Dans le tableau suivant , les PCistes remplacent Cmde par Ctrl.

ESPACES & TRAITS
CADRATIN
CLAVIER
APPLICATION
espace cadratin
1 M
Cmde-Maj-M (valeur)
espace demi-cadratin
1/2 M (1 N)
Cmde-Maj-N
(valeur)
espace fine
(insécable)
1/8 M
Cmde-Alt-Maj-I entre le mot et : - + = ! ? ou 645 FF
espace mi-fine (insécable)
1/24 M
Cmde-Alt-Maj-M entre 17/h/40
espace insécable . Cmde-Alt-X entre le mot et : - + = ! ?
espace sans alinéa . .
espace de lisibilité
largeur du 0
Cmde-Alt-Maj-$ repère d'espace
espace de ponctuation
largeur du .
- néant -
repère d'espace
trait d'union insécable . Cmde-Alt-trait d'union évite que le trait d'union ne serve de césure
trait d'union conditionnel . Cmde-Maj-trait d'union évite que la sélection de texte ne soit coupée. Lorsque le caractère de trait d'union conditionnel est inséré juste avant un mot, il n'apparaît pas dans le texte mais indique que le mot ne peut jamais être coupé.








Les Pages (1.0)

Autant la gestion des pages paraissait limpide et efficace dans XPress pour l'utilisateur lambda, autant certaines XTensions apportaient quelques raffinements supplémentaires mais avec une interface alourdie, autant InDesign apporte une gestion claire, sobre, inédite et forcément très efficace.

Le principe est fondamentalement le même que dans XPress mais la grande nouveauté d'InDesign c'est sa capacité à créer ou modifier des maquettes au départ de mises en page existantes. Si vous créez une maquette A et que vous y apportez encore quelques modifications dans la zone de travail, il suffit de faire glisser l'icône de la page modifiée sur la maquette A pour mettre celle-ci à jour. XPress travaille dans le sens "Maquette -> Page", InDesign travaille dans les deux sens.

Plus fort, une maquette B peut contenir des maquettes-filles. Ainsi on peut mieux gérer la hiérarchie d'un document en ayant toujours une maîtrise sur les maquettes de bases et les maquettes qui en sont de légères adaptations.

La plupart des fonctions sont aussi gérables par lots avec des fenêtres de dialogue. Par exemple, si vous voulez modifier ou ajouter des modifications de maquettes, en un seul clic de souris, à un lot discontinu de pages, c'est possible.

L'affichage des pages dans la palette occupe moins de place car les tables de montage sont disposées les unes à côté des autres (en fonction de la visibilité de la palette), on évite ainsi de se retrouver avec une longue colonne comme dans XPress.

Les maquettes en accordéon (les tables de montage enitères donc) peuvent être sélectionnées en une fois et déplacées ou modifiées.

Après quelques clics de souris, on se rend compte rapidement du sentiment de contrainte présent dans XPress. InDesign offre avec ses fonctions Pages une véritable bouffée d'oxygène.








Preflight & Collect (1.0)

Et oui, j'ai déboursé 3.500 ff pour acheter FlightCheck. Mais je ne veux pas cracher dans la soupe, FlightCheck est un excellent logiciel qui m'a déjà fait gagner beaucoup de temps (et donc d'argent) et éviter quelques erreurs qui peuvent se produire dans un cadre de production très intense dans lequel j'ai l'habitude de travailler.

Pour répondre à certains critiques qui estiment que l'environnement InDesign leur coûtera aussi cher (si pas plus) que XPress, voici un petit démenti avec les fonctions de "Contrôle en Amont" et de "Collecte des Eléments" pour le pré-presse.

D'abord, vérifions l'intégrité de notre document avant de l'envoyer au flashage ou en impression numérique en choisissant (Fichier>) "Contrôle en Amont".

InDesign nous informe que telle fonte est manquante ou corrompue, que telle image est manquante ou en RGB, que telle couleur en ton direct n'est pas séparée en quadri, que le recouvrement dans le RIP n'est pas actif,... Une fois les problèmes décelés et l'intégrité du document avérée, on peut effectuer la collecte des éléments nécéssaires au pré-presse.

InDesign nous invite d'abord à remplir un petit formulaire d'instructions pour le service pré-presse avec nos coordonnées...

Ensuite il nous propose de collecter tous les éléments, ou seulement les fontes, ou seulement les images, et éventuellement de fournir les éléments qui se trouvent sur des calques cachés. On valide et un dossier est créé avec le document InDesign, la fiche d'instructions, un dossier avec les éléments importés et un autre avec les fontes non sans nous avoir prévenu sur la politique de licence des polices de caractères !

Vous l'avez déjà surement expérimenté avec XPress, si vous copiez un dossier XPress sur un autre poste, il faut revalider tous les liens avec les imports si ceux-ci ne se trouvent pas à la racine du dossier. Pour des questions de clarté et d'organisation, je préfère avoir un dossier pour les images en haute définition, un autre pour les logos et illustrations et un autre pour les ombres et autres images particulières. Avec InDesign plus besoin de revalider les liens puisque celui-ci mettra à jour, pendant la phase de collecte des éléments, les chemins vers les liens en fonction des nouveaux dossiers créés!

Et hop, économie de 3.500 ff!








Les Styles façon InDesign (3.0)

Fondamentalement, les fonctions de styles de paragraphes ou de caractères sont similaires à XPress. Mais InDesign apporte des "plus" révolutionnaires qui vont décupler la productivité, mais quelques petits défauts viennent ternir ce bulletin presque parfait.

Avant toute chose, pour créer un style, il suffit de cliquer sur un bouton, celui d'une nouvelle feuille, bien connue dans l'interface adobienne. Un double-clic sur le style ainsi créé ouvre la définition du style avec déjà une première innovation: comme vous pouvez le remarquer ci-dessous, certains champs sont blancs. Cela signifie que l'application de ces champs est nulle. Si un paragraphe est formaté avec le style A et que vous créez un style B qui ne formatte que les exposants, ce style B ne va pas supplanter les formats du style A mais seulement modifier les exposants de celui-ci. Un style ne remplace pas un autre, il le complète avec un formatage supplémentaire. Cependant, des équivalents-clavier lors de l'application (voir le mode d'emploi) permettent de spécifier la façon dont un style s'applique sur un autre.

Si vous avez déjà formaté un paragraphe ou une portion de texte avec des exposants, des indices, des barrés, des soulignements, une langue, la ligne de base, une méthode de composition et/ou des caractères spéciaux, l'application d'un autre style sur ce paragraphe ou cette portion texte n'efface pas ces attributs typographiques particuliers.

Les Styles de Paragraphes fournissent une liste très complète d'attributs typographiques qui dépassent de loin XPress:

Par contre, là ou XPress garde une certaine avance, c'est dans l'attribution des équivalents-clavier. Dans XPress, lorsqu'on veut appliquer des styles, on sélectionne le texte avec la souris et avec l'autre main on tape une touche Fx. Simple et rapide. Dans InDesign, on doit sélectionner le texte avec la souris puis la relâcher. En effet, on doit utiliser les deux mains car les équivalents-clavier pour les styles doivent être des <Commande ou Option et chiffre du clavier numérique>. Pénible et inefficace. Il faut absolument permettre aux touches de Fonctions de devenir des équivalents-clavier pour les styles dans les prochaines versions d'InDesign.

Dernier raffinement presque parfait: un style de paragraphe peut contenir une instruction pour le style du paragraphe qui suit. Ainsi, si vous disposez d'un jeu complet de style (Titre, Chapeau, Texte, Intertitre,...), il est possible de demander que lorsque le style "Titre" est appliqué à un paragraphe, le paragraphe suivant prend automatiquement la forme du style "Chapeau", et le paragraphe suivant de prendre automatiquement la forme du style "Article", et caetera. Malheureusement, cette belle idée ne fonctionne que si l'on tape le texte dans InDesign et que l'on appuye sur "Retour" ou "Entrée" pour provoquer cette fonction d'application de styles en cascade. On aurait souhaité que cette application en cascade soit d'une certaine manière possible avec du texte importé ou collé, mais ça, c'est une autre histoire (Balises, Modules externes,...)

Les Styles sont intégralement intégrés dans la fonction "Rechercher/Remplacer". On imagine le potentiel extraordinaire qui ne demande qu'à être exploité en production intensive.








Manipulation des groupes d'objets (1.0)

Attention, vous allez assister à une des fonctions d'InDesign 1.0 qui a truscidé l'audience d'un Apple Event l'année passée. C'est Steve Jobs qui montrait comment on pouvait déformer dans l'espace, à sa guise, la mise en page d'un document. J'ai un petit peu poussé le principe pour réaliser une boîte avec des pages. Dans Photoshop, on est confronté au problème de résolution (pixels) et de lourdeur de fichier; dans XPress c'est tout simplement impossible; dans InDesign c'est rapide et ennivrant tant les perspectives sont larges.

Il vous est sûrement arrivé de réaliser un portfolio et donc de faire un EPS de votre mise en page XPress pour la réimporter, déformée et manipulée en perspective, dans une autre mise en page. Dans InDesign, fini l'exportation EPS lourde et parfois improbable. Avec InDesign, vous ne quittez pas la mise en page.

Dessinez un cadre sans couleur au format de votre page. Sélectionnez tous les éléments de la page et (Objet>) Grouper. InDesign a la finesse de vous prévenir que certains éléments sont verrouillés et nous propose: 1. d'annuler - 2. de tout verrouiller et grouper - 3. de tout déverouiller et grouper. Chic.


Vous pouvez choisir soit l'Outil de Sélection (Flèche Noire), soit l'Outil de Modification à l'Echelle, soit l'Outil de Déformation comme dans l'exemple illustré ci-dessus. Après avoir fixé le centre de gravité, c'est l'Outil de Déformation qui permet les manipulations les plus virevoltantes comme ci-dessous puisqu'on est dans un programme qui gère tous les éléments comme des objects déformables tant du point de vue du contenu que de la forme.




Ce qui frappe, c'est la rapidité d'excéution des déformations. De plus, puisqu'on est dans un univers vectoriel, la précision est de l'ordre du micropoil. Alors, pour s'amuser un peu, on va réaliser une boîte avec le même groupe d'objets pour chaque face. Top chrono: 1 minute et 15 secondes pour réaliser ceci...

Et le texte reste éditable... Waow!







Manipulation des blocs-images (1.0)

Pouvoir déformer des images imbriquées dans d'autres blocs-images; le rêve. InDesign vous l'offre avec de véritables fonctions de manipulations d'images "à la Illustrator".

Dessinez une forme et préparez une image. Copier l'image et (Edition>) "Coller dedans/Paste inside". On obtient le résultat ci-dessus: l'image est imbriquée dans la forme.


Il n'y a aucune restriction quant à la possibilité de sélectionner l'un ou l'autre élément. Groupez les deux éléments (illu de gauche). Avec l'Outil de Sélection (Flèche Noire) vous pouvez déplacer ou déformer le groupe dans son ensemble.

Si vous utilisez l'Outil de Sélection directe (Flèche Blanche), vous sélectionnez l'image intérieure et la déformez à votre guise. Inutile comme dans XPress de taper des valeurs de pourcentages, tout se fait naturellement à la souris. Non seulement InDesign affiche un fin cadre qui signale les limites de l'image mais en plus ce cadre est déformable comme on le désire à l'intérieur du masque tel un simple élément vectoriel (illu du milieu).

Toutes les manipulations sont possibles et si on réfléchit un peu, on peut créer des effets d'enchevêtrement qui donnent une impression de 3D (illu de droite).








L'habillage de texte (1.0)

Souvenez-vous: dans XPress, vous souhaitiez habiller le texte d'une large colonne avec un logo mais le texte le contournait seulement d'un côté. Laissez le champ libre à votre créativité et adoptez InDesign pour ses puissantes fonctions d'habillage.

Cet élément au centre habille parfaitement le bloc-texte d'une colonne.


Comme vous pouvez le voir ci-dessus, le terme "habillage de texte" retrouve tout son sens dans InDesign puisque le texte coupé reprend son chemin de l'autre côté de l'élément.

Dans la palette "Habillage", cinq variantes et une option "Inverser" s'offrent à nous:

- pas d'habillage
- habillage autour du bloc-image
- habillage autour du masque de l'image
- ne pas habiller l'objet (le texte n'entre pas dans la zone horizontale de l'élément)
- passer à la colonne suivante (dans des cas de fin de page ou de section)

Les paramètres sont identiques à XPress mais les changements se font en temps réel puisqu'il s'agit d'une palette (pas d'ouverture de fenêtre de dialogue ni de "Renumériser"). Grâce aux fléchettes incrémentales, toutes les modifications peuvent se faire à la souris sans qu'il soit nécessaire de chaque fois taper des valeurs.

Nouvelle innovation: l'inversion d'habillage. Un texte qui se déroule le long d'une courbe peut aussi y entrer comme s'il était chaîné dans ce bloc. A l'utilisation, ca ressemble fort à une acrobatie difficile à conceptualiser mais les créatifs sauront l'exploiter dans leur travail.

Le texte, au lieu d'être habillé par la forme, y entre grâce à la fonction d'inversion de sélection








L'importation de documents Word (1.0)

Au même titre que l'importation d'images, l'importation de textes bénéficie aussi de quelques raffinements via les options d'importation.

Ce que vous voyez ci-dessus est l'importation volontaire d'un texte avec exactement la même mise en page (les images en moins) que celle qui a été faite dans Microsoft Word. Plus besoin de scanner les documents Word pour les incorporer dans une mise en page!

Si par contre vous souhaitez importer un texte brut, il vous est loisible de considérer les sauts de pages comme des sauts de colonnes ou des sauts de colonnes, d'importer les notes de bas de page/de fin de page, la table des matières, le texte d'index, les hyperliens,...

Dès lors, l'opérateur InDesign peut convenir avec le rédacteur d'une charte de styles pour la rédaction des textes bruts avant mise en page. Ainsi, le rédacteur peut apporter des corrections à son texte original. L'opérateur InDesign, qui aura choisi de considérer le texte Word comme un import, n'aura plus qu'à rafraîchir le lien, comme si on mettait à jour une image! Sur l'illustration ci-dessous on voit que le document Word est considéré comme un import que l'on peut rafraîchir, réorienter sur un autre import ou ouvrir en demandant "Ouvrir l'original".

Souvenez-vous (car avec InDesign c'est une époque révolue!) du temps où vous receviez un texte Word formaté sur un PC. A l'importation, le texte était rempli de hiéroglyphes car les claviers Mac et PC ne sont pas codés de la même manière. InDesign détecte immédiatement le fichier étranger à la plate-forme de travail et vous propose d'indiquer la provenance du texte (Mac ou PC) et éventuellement le codage de langues. Le texte s'importe parfaitement.








L'importation des images et des PDF (1.0)

A l'aube du IIIe millénaire, alors que les fonctions "drag&drop" ont envahi tous les Macs et PC du monde, le logiciel de mise en page le plus vendu au monde ne sait toujours pas importer des éléments graphiques ou des textes directement par "glisser-déposer" depuis le "Bureau" de l'ordinateur. En 1997, Extensis avait sorti son fameux QX-Drag&Drop qui permet de réaliser cette acrobatie mais voilà, XPress ne sait pas le faire et c'est bien triste... ou tant pis pour lui! Car InDesign sait le faire, tralala, et plus besoin de s'inquiéter de la présence d'un QX-Drag&Drop sur sa machine pour travailler plus rapidement. Tout est importable sur une page InDesign par "glisser-déposer", ce qui évite l'écueil des boîtes de dialogue.

Si l'on utilise la méthode classique "à la XPress", on peut encore demander d'afficher certaines options d'importation (conservation des liens OPI, conservation des masques de détourage ou choix de la résolution d'affichage de la prévisualisation).

Que ce soit pour les documents Photoshop ou Illustrator, s'ils sont encore composés de "calques", on n'est pas obligés de les aplatir pour les importer. Les fichiers natifs Photoshop ou Illustrator s'enregistrent toujours plus rapidement, InDesign calculera la prévisualisation lui-même le cas échéant.

On peut importer dans InDesign un fichier Illustrator sous forme de vecteurs: il faut copier l'illustration dans Illustrator et la coller dans InDesign. L'illustration reste parfaitement éditable comme dans un logiciel de dessin. Dommage qu'il faille ouvrir le document pour pouvoir réaliser cette opération; l'option devrait nous être demandée au moment de n'importe quel méthode d'importation! Attention toutefois aux illustrations contenant des motifs et/ou des dégradés, l'opération ne peut se faire correctement si l'on utilise le "copier-coller" ou le "glisser-déposer". En passant par la boîte de dialogue d'importation, le filtre convertira correctement les éléments en objets InDesign.

Les masques des images Photoshop EPS sont aussi directement édtibales dans InDesign. Il faut savoir que InDesign n'est pas coincé dans une logique de bloc-texte et bloc-image. Tous les blocs sont des éléments vectoriels qui peuvent comporter, à la volée, une image ou du texte. A n'importe quel moment, un masque Photoshop EPS peut devenir un bloc image avec un autre contenu ou un bloc-texte, ceux-ci peuvent avoir le fond coloré ou comporter une image. Toutes sortes de combinaisons sont possibles et inhibe le graphiste/metteur en page d'une créativité sans qu'aucune limite technologique ne le freine.

Si vous avez importé une image avec un objet sur un fond distinct et que vous n'avez pas le temps de le détourer, InDesign peut le faire à votre place. Choisissez d'afficher l'image en haute résolution et l'outil "Masque": on règle la sensibilité de distinction entre l'objet et le fond et si vous avez peur que le détourage ne colle pas assez à la peau de l'objet, demandez, comme dans l'exemple ci-contre, qu'il se contracte de 0,2 mm pour être sûr qu'aucun pixel du fond n'apparaisse. Et le tour est joué. Puissant, rapide et d'une simplicité d'utilisation inégalée!

Si pendant le détourage automatique vous avez bien conservé l'image à 100%, rien ne vous empêche d'exporter le détourage pour l'insérer dans le document Photoshop original. Car il faut bien l'avouer, les options de détourage automatique dans Photoshop ne sont pas encore au point.

Reste toutefois la problématique du coloriage des images TIFF en niveaux de gris qu'Adobe doit sérieusement reconsidérer. A ce sujet, voir les sections "XPress-Killer?" et "Trucs & Astuces".

L'importation des PDF offre aussi quelques options puissantes. On peut choisir la page que l'on veut importer (une petite fenêtre montre l'apercu de chaque page), de conserver les trames de demi-teintes et de détourer la page en fonction des graphiques, du contenu, des bords perdus... XPress copie ces fonctions dans sa version 4.1.








L'intégration PDF (1.0)

C'eut été un comble si InDesign ne disposait de fonctionnalités liées au format de fichier qui va régner en maître dans les années à venir: le Portable Document File (PDF). Malgré les quelques défauts pointés par les flasheurs (notamment la défonce), les RIP sont de plus en plus nombreux à incorporer le format PDF en constante amélioration. La principale révolution du PDF a peut-être eu lieu au Brésil; on a imprimé beaucoup moins de manuels de logiciels ces dernières années...

Pour les novices, voici un exemple qui va vous éclairer sur l'une des possibilités extraordinaires du PDF. Imaginez un travail de mise en page qui comporte son lot habituel d'images importées, de fontes, de préférences (sic),... tous les éléments nécessaires au flashage mis ensemble pèsent 100 Mo. Vous devez envoyer le dossier au flasheur, il faut vous assurer de ne pas oublier un élément, de graver un CD-ROM, d'attendre que le coursier arrive (parfois il vient pas!), qu'il traverse la ville, que le flasheur recopie les 200 Mo et reconstitue les liens, etc. on en a pour des heures.

Avec le PDF, ça va évidemment beaucoup plus vite. Votre mise en page terminée, vous en faites un PDF; ca dure quelques minutes. Avec la compression qui caractérise ce format de fichier, les images deviennent des JPEG, les fichiers vectoriels perdent 80% de leur poids, les polices sont intégrées au document,... selon les cas, le PDF de votre mise en page ne pèse au final que 5, 10 voire 20 Mo, tout dépend du poids des images. 5, 10, 20 Mo sont des poids tout à fait acceptables pour l'ISDN ou l'e.mail si les connexions sont rapides. A la réception, le flasheur n'a plus qu'à ouvrir le document et puisque les images et les polices sont intégrées au document, il n'a plus qu'à taper <Commande-P>. Oui, mais le réglage de la flasheuse alors? Le petit fichier (4 ko) qui contient les réglages de la flasheuse a préalablement été envoyé par le flasheur. Le metteur en page place ce fichier dans le dossier "Réglages" du Distiller et le sélectionnera lors de la création du PDF.

Tout cela vous l'avez probablement déjà fait. Qu'apporte alors InDesign de nouveau?

Dans XPress, vous devez d'abord créer un fichier PostScript (long et lourd) qui va ensuite être traîté par Acrobat Distiller pour en faire un PDF (la version 4.1 de XPress est annoncée avec une importation/exportation PDF). Dans InDesign, on choisit (File>) "Exportation" puis le format PDF. InDesign propose toutes les options propres au Distiller avec certaines options typiques d'un programme de mise en page (choix de séquences de pages ou section, repères et traits de coupes, doubles pages ("Planches" dans XPress),... Lorsque les options sont validées, il suffit de lancer la création du PDF qui peut s'ouvrir tout seul dans Acrobat si on le désire.

Les options du Distiller sont intégrées dans InDesign.

Si vous avez choisi de faire apparaître les repères et hirondelles, vous serez peut-être surpris de constater qu'ils n'apparaissent pas dans le PDF lorsque vous l'ouvrez avec Acrobat Exchange. En fait, le PDF est déjà cadré au format de page final, svp, et si l'on veut afficher les bords perdus, on remet les valeurs de coupe à zéro dans la fenêtre "Détourer des pages" <Commande-T> dans Acrobat Exchange.

En ce qui concerne l'importation de PDF, contrairement à la rumeur qui a circulé, InDesign ne sait pas éditer les PDF importés. Ils se comportent comme de simples imports. InDesign autorise l'affichage des imports en haute résolution. Et puisque le PDF n'est pas lourd par essence, pourquoi s'en priver. On peut alors travailler avec une précision extrême.








Gestion des blocs de texte (1.0)

Dans QuarkXPress, pour savoir comment un texte est contenu dans un bloc, il faut soit activer la fenêtre "Formats de Paragraphe" <Commande-Shift-F> pour savoir si le texte est contenu dans les marges de droite ou de gauche; soit activer la fenêtre d'options de bloc <Commande-M> pour savoir si le texte est contenu dans un retrait du bloc.

Avec InDesign, cette information saute aux yeux puisque des lignes de couleurs indiquent ces différentes possibilités. Le temps de réaction est beaucoup plus rapide et permet donc une meilleure vision et gestion globale des blocs.

Si rien ne différencie vraiment certaines options de blocs de texte avec XPress, il y a quand même une petite case à cocher supplémentaire qui autorise des manipulations de blocs très puissantes. Imaginez que vous travailliez sur une mise en page et que lors de votre recherche vous hésitiez à placer le bloc texte sur 2 ou 3 colonnes. Une fois votre largeur de colonne déterminée, cochez la case "Largeur de colonne fixe". En rétrécissant/étirant le bloc de texte, vous ne rétrecissez/étirez pas en même temps la largeur des colonnes comme dans XPress mais vous enlevez/ajoutez des colonnes supplémentaires qui ont la même largeur que celle que vous avez déterminée. Cette fonction de conservation ou de modification de largeur de colonne est modifiable à la volée.








Affichage de la page (1.0)

Combien de fois dans XPress, après avoir modifié la taille de la fenêtre, avez-vous du taper l'équivalent <Commande-0> pour afficher la page dans son intégralité? Dans InDesign, a chaque fois que vous modifiez la fenêtre du document la page est automatiquement recentrée sur le zoom en cours. Ainsi si vous affichez la page complète et que vous modifiez la taille de la fenêtre, InDesign redessine la page complète. Si vous zoomez sur une zone de votre page et que vous modifiez la taille de la fenêtre, InDesign recentre également cette zone pour remplir la nouvelle dimension de la fenêtre.

InDesign vous permet de visualiser la page entière, la planche entière ou la zone de travail (pasteboard) qui, rappellons-le, est à bords perdus.

Autre avantage considérable, les vues multiples sur un document. Puisqu'il s'agit de mise en page, et donc de textes chaînés dans des colonnes sur plusieurs pages, il est logique qu'un logiciel de mise en page nous informe en permanence sur l'état du texte en colonnes à différents endroits du document. Par exemple, une modification du texte en page 5 entraîne une modification sur le texte en page 10.

InDesign répond à cette exigence en permettant d'ouvrir une autre vue sur un document. Ainsi on peut surveiller l'état de la dernière page du document pendant que l'on applique des corrections sur les pages centrales. Vous avez le choix entre l'affichage en cascade de toutes les vues, soit en divisant votre écran (17" par exemple) en 2, 4 ou 6 zones égales, comme dans un logiciel de 3D!








Gestion des liens externes (1.0)

Nous en avons tous rêvé et XPress ne l'a pas fait. C'était pourtant très simple d'offrir aux utilisateurs des fonctions plus intuitives de gestion des imports.

Toutes les images importées sont tout naturellement listées dans la palette "Links" qui peut rester active en permanence! Si nous avons utilisé le même petit picto sur les 120 pages du document, pas besoin d'afficher le nom 120 fois dans la palette, on peut tout résumer sur une seule ligne. Ensuite nous décidons de remplacer le picto par un autre. Pas besoin de réimporter un nouveau picto et de noter les valeurs de positionnements x-y et de %, il suffit de choisir la fonction "Relink" soit dans le pop-up menu, soit sur l'icône de la palette, et l'image est remplacée avec les valeurs initiales. La fenêtre de réattribution de lien n'est pas très intuitive et la méthode "point & shoot" de GoLive aurait couronné la palette "Links" d'une cotation parfaite (Point & Shoot permet de tirer un lien visible jusqu'au fichier qui se trouve dans une fenêtre ou sur le Finder). On peut aussi obtenir des renseignements complets sur le fichier comme par exemple le fait de savoir si l'image est en RGB ou en CMYK... 10 ans que j'attends çà dans un XPress standard sans XTension supplémentaire.


Ce tableau d'information presque complet (résolution?, détourage?, eps codé en jpeg?,...) souffre d'une grosse erreur de conception: le chemin vers l'import (Location) est indiqué, mais on peut uniquement le modifier manuellement car il n'y a pas de boutons à cet effet.

Votre document va subir plusieurs corrections et il va passer entre les mains de plusieurs opérateurs. Pas besoin de s'inquiéter s'ils disposeront des imports pour imprimer correctement: si les images ne sont pas trop lourdes, on va les incorporer (tous les types de documents) dans le document avec la fonction "Embed". Le document InDesign prendra de l'embompoint mais on sûr qu'il aura tous ses petits sous la main. Un fichier incorporé n'apparaît plus dans la liste des liens et il n'est pas possible de faire l'opération inverse de manière directe si ce n'est Pomme-Z. A noter qu'un fichier de moins de 32 Ko est d'office incorporé.

Dans XPress, lorsqu'on demande de montrer l'import, il s'affiche dans le coin supérieur gauche derrière la palette d'outils tandis que sur InDesign il s'affiche bien en grand au centre de l'écran.

Le nec plus ultra: on peut lister les imports d'après les critères "page", "statut" (regrouper les fichiers manquants et/ou modifiés) ou "nom".

La cerise sur le gâteau: la palette "Links" répertorie aussi, si on le désire, les documents Word qui sont importés. Ainsi une modification dans le document Word d'origine se répercutera aussi sur le texte importé qui, soit dit en passant, peut conserver la mise en page (table des matières, index, en-tête et pied de page, lien hypertexte) et les styles appliqués dans Word. A l'importation, un saut de page dans Word peut être interprété comme un saut de page, un saut de colonne ou rien. InDesign, c'est géant!








Menus contextuels (1.0)

Vous devez insérer un demi-cadratin, changer le statut d'un bloc, vectoriser un texte,... mais vous devez relâcher la souris et si vous n'avez pas oublié l'équivalent-clavier le taper parfois des deux mains puis reprendre la souris en main. Là où la touche Ctrl du Mac active l'outil "Loupe" dans XPress, InDesign s'avère beaucoup plus efficace puisq'il respecte les prérogatives de MacOS 8 en proposant des menus contextuels. Et quels menus contextuels!

Comme vous pouvez le voir ci-contre, certains contextes font appel à une foule de possibilités qui donnent à InDesign ce sentiment de puissance. De plus, ce n'est pas nécessaire de garder le bouton de la souris appuyée puisqu'un simple clic suffit (MacOS 8.5 minimum) mais en sus on peut évoquer un menu contextuel à n'importe quel endroit de la page. Dans l'exemple ci-contre, j'ai sélectionné du texte mais le menu peut être déroulé en-dehors du bloc, n'importe où dans la page. Ce sont deux contraintes en moins!

Avec le menu par défaut, on peut gérer la page et son affichage: zoomer, afficher et verrouiller les guides, la grille magnétique. Dans un contexte "texte", le menu est le plus impressionnant avec la pagination automatique, l'insertion de caractères spéciaux, l'insertion d'espaces typographiques et de guillements divers sans qu'il soit nécessaire d'activer le moindre outil. Il existe aussi un contexte "bloc-image" qui n'est pas très complet (on aurait aimé pouvoir connaître la chromie de l'image, sa résolution, etc.) ainsi qu'un contexte général pour les blocs: type de bloc, type de contenu, type de remplissage, verrouillage, épaisseurs de trait,... Impressionnant!

Une petite suggestion toutefois: lorsqu'on commence une mise en page, on ne connaît pas encore par cœur les équivalents-claviers des styles que l'on a créés. Ceux-ci devraient également apparaître dans un menu contextuel, ce qui fera aussi l'économie d'une palette sur l'écran! Et n'oublions pas AppleScript qui devrait aussi être intégré.








Grille magnétique, Guides et Colonnes (1.0)

Combien de fois ne vous est-il pas arrivé dans XPress de vouloir aligner deux blocs alors que vous n'aviez pas prévu de guides? InDesign permet de déplacer des éléments sur une grille magnétique paramétrable. Le travail de positionnement trouve ici tout son sens!

Combien de fois ne vous est-il pas arrivé dans XPress de devoir cliquer sur la maquette pour pouvoir modifier les marges et les colonnes? Dans InDesign, la fonction est directement accessible. Ajoutez un équivalent-clavier!

Combien de fois ne vous est-il pas arrivé dans XPress de chercher à distinguer les éléments sur une page parce qu'il y a 25 guides? Dans InDesign, vous pouvez choisir d'afficher certains guides, de même que leurs couleurs, en fonction du zoom sur la page.

Combien de temps avez-vous perdu à tracer des guides dans XPress? InDesign propose une fonction paramétrable de création de guides et quelques fonctions complémentaires de gestion des éléments avec les guides. Une sacrée réponse à l'attente des utilisateurs qui devaient dépenser des centaines d'euros en XTensions pour disposer d'une telle maîtrise de la maquette. Et l'effacement de tous les guides en même temps se fait un cliquant sur un seul bouton.






La liste complète



INDESIGN 2.0

Quelles sont les précautions à prendre avant d'installer InDesign 2.0 ?
Si vous voulez bénéficier d'un seul et même dossier pour Mac OS X et Mac OS 9.x, vous devez installer InDesign 2.0 sous Mac OS X (en démarrant sous Mac OS X donc). L'installation doit être faite dans le dossier Applications de Mac OS X. Lors de cette installation, des alias sont glissés dans le Dossier Système de Mac OS 9.x pour que le Support des Applications Adobe soit commun dans les deux OS. Ainsi, c'est la même icône du logiciel qui sert pour les deux OS. Si, par contre, vous avez installé d'abord InDesign sous Mac OS 9.x, vous ne pourrez pas utiliser l'application dans Mac OS X; une seconde installation pour cet OS sera nécéssaire. InDesign 1.5.x et 2.0 cohabitent sans problème sur le même volume (les dossiers de Préférences sont distincts) mais la compatibilité n'est qu'ascendante (1.5.x -> 2.0). Dernière chose, si vous vous amusez avec une bêta, sachez que les fichiers issus des préversions d'InDesign 2.0 NE SONT PAS lisibles par la version finale du logiciel!



INDESIGN 1.5

Je viens de recevoir InDesign 1.5. Que dois-je faire avant de l'installer ?
D'après Adobe, sur Mac OS, effacez le dossier 1.0 car même cette version enregistrera les fichiers au format 1.5 si cette dernière version est présente sur le disque dur. InDesign 1.5 fait référence au système de fichier et considère alors la version la plus récente. Et puisque InDesign 1.0 ne sait pas ouvrir les documents InDesign 1.5... Installez respectivement les versions 1.0 et 1.5 sur des Macs différents. Philippe Forest a eu plus de temps que moi pour essayer tout çà et il s'est rendu compte qu'en fait tout fonctionnait très bien: InDesign 1.0 sait parfaitement ouvrir des fichiers InDesign 1.0 créés après l'installation de la 1.5. Pourquoi alors Adobe publie ceci: "As a result, you can no longer open InDesign documents in InDesign 1.0 and new documents you create in InDesign 1.0 are saved in InDesign 1.5 format. If you want to continue using InDesign 1.0, Adobe recommends that you install InDesign 1.5 on a separate computer." Ce site et la mailing list méritent une mention sur le site d'Adobe!

Quand je fais Cmde+S pour enregistrer, InDesign me dit: "Voulez-vous enregistrer avant de fermer?" Mais je ne veux pas fermer, je veux enregistrer!
Le problème est aussi survenu sur des configurations américaines. Adobe planche sur le sujet... Solution temporaire: modifiez le raccourci pour Fermer (Cmde+W) en, par exemple, Cmde+Maj+W.

Lorsque je désactive un grand nombre de polices de caractère dans ATM pendant qu'InDesign 1.x est ouvert, celui-ci se bloque quelques instants et est ralenti lorsqu'on tape du texte.
Deux solutions:
- fermer et redémarrer InDesign;
- fermer InDesign avant de désactiver les polices de caractère dans ATM.



INDESIGN 1.0

Peut-on lire un document InDesign français sur un InDesign anglais, et vice-versa?
Il n'y a pas de contrainte quant au partage de documents entre les différentes langues de la version 1.0.

Les documents InDesign sont-ils multiplate-formes?
Oui, un document InDesign créé sur PC peut-être lu sur un Mac et vice-versa à condition de ne pas oublier le suffixe ".indd". Attention toutefois aux polices: un Times sur PC n'est pas nécessairement le même sur Mac d'où risque de flottement du texte.

A l'ouverture d'un document XPress dans InDesign, au début tout va bien, mais lorsqu'il convertit les articles tout se fige (Maurice PROHIN).
En principe il ne devrait pas y avoir de problèmes. Mais on en est qu'au début des tests et des erreurs peuvent se produire. Plus un document XPress a été sauvagement formaté avec des valeurs différentes pour plusieurs paragraphes d'un même bloc de texte, plus la conversion en "valeurs InDesign" est laborieuse. N'oubliez pas non plus que c'est aussi une conversion vers un code PostScript, c'est donc presque aussi long que de flasher la page ou d'en faire un pdf. Laissez InDesign travailler et augmentez la RAM allouée.

Comment peut-on savoir quelles sont les polices/images utilisées dans un document? (Benoît Sergent)
Pour les images c'est la palette (Fichier>) "Liens" qui informe sur les imports et qui, contrairement à XPress, peut être activée en permanence. Quant aux fontes, c'est la fonction (Fichier>) "Contrôle en amont" (Preflight) qui vous sert sur un plateau: couleurs et encres, polices, imports, options d'impression.

En ouvrant un document XPress, qu'est-ce que InDesign ne sait pas convertir?
- La version 1.0 d'InDesign ne sait pas convertir les textes le long des courbes vectorielles puisqu'il ne les gère même pas lui-même.
- Idem pour l'alignement vertical des textes qui n'est pas supporté.
- Certains espaces de XPress comme l'alignement forcé à gauche sont ignorés.
- Si des équivalents-clavier en cours dans InDesign sont les mêmes que ceux de certains styles, ceux-ci ne sont pas pris en compte.
- Les attributs des XTensions ne sont pas pris en considération.
Conclusion:
parfois un sacré bordel à l'arrivée!

Dans XPress, lorsque j'importe du texte dans un bloc formaté en Helvetica 12, le texte importé se formate en Helvetica 12. Dans InDesign, j'ai essayé d'importer du texte dans un bloc formaté mais c'est très aléatoire. Merci pour les conseils. (Philippe Schreurs)
Ce n'est pas aléatoire. Comme dans XPress, vous pouvez définir des valeurs par défaut en les enregistrant lorsqu'aucune page n'est ouverte. Dans InDesign, sans ouvrir de page, sélectionnez une fonte et une taille qui deviennent dès lors le format par défaut des blocs-texte. Importez un Word en demandant d'afficher les options, décochez l'option "Conserver le format" pour que le texte soit importé de manière brute, le format par défaut d'InDesign s'appliquera alors au texte importé. Ce principe s'applique si vous importez, copiez&collez ou drag&dropez du texte. Si vous changez le format du bloc-texte et que vous effectuez un copier&coller de Word dans InDesign, le texte importé sera formaté avec ces nouveaux attributs modifiés, comme dans XPress...

En ouvrant InDesign, la palette Couleurs est limitée aux niveaux de gris. OK, les blocs noirs et dégradés gris s'impriment mais lorsque je sélectionne un gris à 25%, il ne s'imprime pas et génère une erreur PostScript. Il faut créer des gris en CMYK pour que ça fonctionne, pourquoi? (Philippe Schreurs)
La palette qui s'affiche d'emblée par défaut n'est pas celle des niveaux de gris mais la teinte en % de la couleur sélectionnée dans le Nuancier. Et vu que le Noir est sélectionné par défaut... Pour passer en RGB ou en CMYK, il faut passer par le pop-up menu dans le coin supérieur droit de la Palette Couleurs. Quant au problème d'impression, je reproduis la même situation sans encombre.

Combien d'annulations (Commande-Z) peut-on effectuer?
La limite est fonction de la RAM allouée au logiciel. Cependant rien n'indique dans InDesign quel est le ratio "undo/memory". Le manuel parle en tout cas de centaines... Mais je me souviens que sur une des betas testées, InDesign comprenait une palette "Historique" comme dans Photoshop ou Illustrator. Elle sera probablement définitivement incorporée dans la prochaine mise à jour.

Lorsqu'on insère un sigle "copyright" par exemple, la proportion de celui-ci par rapport au mot n'est pas toujours idéale. J'ai créé un style à cet effet mais n'y a-t-il pas un moyen de faire en sorte que la proportion soit toujours la bonne? (Thierry Clause)
Tout à fait Thierry. Dans les (Fichier>) Préférences de Texte on peut changer les valeurs de proportion par défaut des exposants, des indices et des petites majuscules. Comme dans XPress...

Comment faire passer des pages du chemin de fer d'un document vers un autre? Dans XPress, il fallait taper "cdf" à la place de la valeur du zoom...
Dans InDesign, le principe est le même: dans les deux documents, (Affichage>) Table de Montage. Prenez l'icône de la page ou de la double page qui se trouve sur la Palette "Pages" et faites-la glisser à l'endroit désiré sur la page de l'autre document qui affiche un bord noir pour confirmer que l'opération est possible.

Pourquoi ne sait-on pas faire des équivalents-clavier pour les feuilles de styles avec les touches de Fonctions? Est-ce un bug?
Non, ce n'est pas un bug, c'est un choix délibéré des développeurs: on sait créer des équivalents-clavier pour les feuilles de styles uniquement avec les touches Commande, Option et Chiffres du Pavé Numérique. Dans XPress, c'est beaucoup plus pratique: on sélectionne le texte avec la souris, l'autre main tape sur la touche Fx. Dans InDesign, il faut sélectionner le texte, relâchez la souris et utiliser les deux mains pour taper l'équivalent-clavier. Une méthode qui va faire long feu et pour laquelle j'ai déjà envoyé une suggestion aux développeurs.

Comment renvoie-t-on un texte au début de la colonne suivante?
Cliquer devant la première lettre d'un paragraphe. Dans la palette "Paragraphes", activer le pop-up menu dans le coin supérieur droit et choisir "Options d'enchaînement". En bas de la boîte de dialogue choisr "Dans la colonne suivante" puis Valider. Oui, je sais, c'est beaucoup plus simple dans XPress et les développeurs d'Adobe ont été prévenus en ce sens...

Quand je récupère un document XPress 4 dans InDesign et que je l'imprime avec Adobe PS 8.6, les textes ne s'impriment pas. (Pascale)
1. Vérifier dans ATM si des fontes utilisées dans le document XPress ne sont pas corrompues.
2. Est-ce que toutes les polices utilisées dans le document XPress apparaissent dans la liste des polices actives?
Merci pour vos réponses. Le problème venait d'une police et donc tous les blocs-texte qui l'utilisaient ne s'imprimaient pas. J'ai résolu le problème en réinstallant la fonte. Mais le problème ne provient-il pas en fait de la conversion XP > InDesign?... A voir. (Pascale)

Lorsqu'on tape <Commande-J> (<Commande-H> pour la version UK) pour invoquer la fonction "Aller à la page...", aucune boîte de dialogue n'apparaît.
Bien regarder dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale (souvent cachée par la Barre de Réglages de MacOS ou bien par des Palettes InDesign). En tapant l'équivalent-clavier, le numéro de page est sélectionné et il suffit d'en indiquer un et de valider avec la touche "Enter". Vous remarquerez au passage la présence de boutons-flechés qui vous permettent de naviguer de page en page (également disponible via équivalents-clavier).

A chaque fois que je crée un bloc-texte, la langue par défaut du dictionnaire est le français alors que je voudrais que ce soit l'anglais. Comment forcer la langue lors de la création d'un bloc-texte? (Pat)
Comme dans XPress, vous pouvez fixer des réglages par défaut en sélectionnant toutes sortes d'options sans qu'aucun document ne soit ouvert. Ces options seront alors utilisées pour chaque nouveau document créé.

Les valeurs de création d'exposants, d'indices et de petites majuscules sont modifiables dans (Fichier>) Préférences >Texte. Mais comment créer plusieurs types d'exposants, d'indices,... bref d'avoir plusieurs jeux de valeurs?
Il faut créer un Style de Caractère en spécifiant la taille, le parangonnage (ligne de base) et l'interlettrage par rapport au signe précédent. Il est vrai que si l'on modifie les préférences, les modifications s'appliqueront à tout le document. Autre solution, vectoriser l'exposant ou l'indice, il se déplacera avec le texte. Ensuite on peut changer les valeurs pour en créer d'autres. Mais je pense que les Styles sont plus efficaces car modifiables.

Si un document InDesign est transporté d'un poste à un autre sans les fichiers des images importées, les documents qui comportent des masques (EPS Photoshop ou Illustrator) s'affichent avec des zones blanches, de la même manière comme lorsqu'on imprime sur une imprimante non Postscript ou bien sur une imprimante PostScript sans avoir validé les images. Comment afficher parfaitement les images importées sans devoir les transporter avec le document InDesign?
Un bon point pour XPress! Effectivement, il arrive souvent que l'on envoie temporairement sur un autre poste un document pour correction (ou bien que l'on emporte un document chez soi pour le terminer) mais que l'on ne désire pas emporter également tous les éléments constituants. InDesign affiche du PostScript pur et si le fichier-image est manquant, l'affichage en pâtit et gêne un simple travail de correction de texte. Il n'y a pas d'autre solution que d'emporter les fichiers liés avec soi (du moins ceux incorporant un masque) ou bien d'intégrer les images dans le code de la page. Cette dernière solution alourdit considérablement le poids du fichier InDesign.

Comment, une bonne fois pour toutes, ouvrir correctement des documents XPress dans InDesign sans crier à la sauvagerie? Maurice Prohin, qui a déjà pesté dans ces colonnes sur la prétendue capacité d'InDesign à réaliser ce genre d'acrobatie, nous livre une première tranche de procédures à effectuer avant, n'ayant pas peur des mots, "le grand saut"!
1. Verifier d'abord l'intégrité des fontes, éliminer tout ce qui n'est pas "clean";
2. Désactiver toutes les XTensions "tierces";
3. Supprimer toutes les feuilles de style (eh, oui);
4. Enregistrer sous un nouveau nom;
5. Fermer le document;
6. Dans InDesign, ouvrir et attendre un bon moment (café sans sucre).
7. "Admirer" le résultat
8. Pousser un grand "Oufffff".
Simplissime.

Y a-t-il un éditeur d'équations dans InDesign? (Jérome Pages)
Non seulement il n'y a pas d'éditeur d'équations, mais en plus InDesign ne sait pas importer des équations toutes faites par d'autres logiciels car il ne reconnaît pas le langage OLE. La seule solution est d'utiliser les éventuelles fonctions d'exportations en EPS de ces logiciels et d'insérer l'image dans le texte. Le parangonnage permettra alors de l'aligner horizontalement.

Je veux exporter en PDF... Ça marche pas! (Un peu tout le monde)
Avant toute chose, il faut bien savoir que InDesign produit des PDF de la version 1.3 qui ne sont lisibles que par Acrobat 4.0 minimum (page 324 du manuel en anglais). C'est un choix qualitatif fait par Adobe en raison des nombreuses fonctions (nécessaires dans un flux pré-presse) qui sont intégrées dans cette version 1.3: compatibilité PostScript 3, défonce, traits de coupe, polices True Type, OPI 2.0 etc. Si par contre vous ne disposez pas d'Acrobat 4, rabattez-vous alors sur l'exportation en fichier EPS qui vous permet de choisir le niveau PostScript et donc de reculer d'une génération. Un fichier en PostScript 2 sera lisible par le Distiller 3.0 et pourra donc aussi être ouvert sur un Acrobat 3.0.

On sait maintenant qu'il est impossible d'importer des équations au format natif dans InDesign car celui-ci ne gère pas l'OLE. Peut-on s'attendre à voir Adobe combler cette lacune ou bien des modules externes vont-ils la pallier?
Ce n'est pas vraiment la faute d'Adobe. Et les équations ne sont pas un problème en soi, ce serait plutôt la faiblesse de nombreux logiciels gérant l'OLE (Object Linking and Embedding) ou la Publication / Abonnement qui serait en cause. Ces logiciels ne renseignent pas toujours correctement sur les format, couleurs, résolution,... des fichiers après modification et mise à jour. Pour garantir la parfaite correspondance des informations d'un fichier mis à jour, Adobe préconise la fonction classique d'importation et la gestion de la mise à jour via la Palette "Liens". Quant aux équations, pour l'instant, il faut les enregistrer au format EPS.

La création d'équivalents-clavier Fx pour les Styles devenant finalement indispensable, n'y a-t-il pas une astuce permettant de contourner l'écueil, par voie de modules externes voire de bidouillage?
En effet, il n'est pas possible de définir des équivalents-clavier pour les Styles de Caractères ou de Paragraphes autrement qu'avec les combinaisons de Shift ou Ctrl + valeur numérique du pavé. Ajoutons que les équivalents-clavier en question ne sont bien sûr pas définis dans les fichiers .indk dans le dossier "Shortcut Sets". Ils ne sont même pas accessibles par le modèle de scripting VB (pas testé sur Mac mais probablement pas non plus). Il subsiste toutefois des différences entre ce qu'il est possible de faire "à la main" et par module externe:
- Shift + NumPad: possible en manuel, possible en plug-in
- Ctrl+NumPad : possible en manuel, impossible en plug-in
- Ctrl+Shift+NumPad: possible en manuel, possible en plug-in
- Alt+NumPad: impossible en manuel, possible en plug-in.
On frôle le bug, non? La balle est vraiment dans le camp d'Adobe. (Patrick Pecatte)

Comment fait-on pour appeler les palettes autrement que par les touches Fx?
(Fichier>) "Modifier les Raccourcis..." > Créer un nouveau set de raccourci ou se baser sur les sets InDesign ou XPress 4.0 existants. > "Menu Fenêtres". Cliquer sur le nom d'une palette, dans "Activez le nouveau raccourci" taper le nouveau raccourci, "Attribuer".

J'ai l'impression que InDesign n'aime pas le copier/coller d'images bitmap via le presse-papier. Par exemple, je fais une copie d'écran, ou plus simple une copie à partir de l'Album, mais impossible de coller dans un document InDesign. (Jacques Plard)
Effectivement, il n'aime pas le copier/coller mais il préfère le glisser/déposer. Si une copie d'écran est effectuée, il suffit de glisser le document "Ecran x" sur la fenêtre du document InDesign. Sinon, le copier/coller ne fonctionne véritablement qu'avec Adobe Illustrator. Ce qui nous ramène à ce que nous avait dit Andreas Pfeiffer: "InDesign se substitue au système d'exploitation et c'est ce qui fait peur à Apple". InDesign gère lui-même ses fontes et ses formats graphiques. S'il y a une chose qui m'a toujours conforté dans l'idée que MacOS est le meilleur OS, c'est sa capacité à manipuler les formats graphiques et audio-visuels sans aucune limitation. Aujourd'hui, InDesign n'est plus tributaire du système et fait ce qu'il a envie en réduisant les larges marges de manœuvre habituelles de MacOS. Une nouvelle donne qu'il va falloir tenir à l'œil car c'est toute la conception des OS qui est remise en cause. Pour ceux qui utilisent GoLive, voyez comment celui-ci se substitue au Finder...

Travaillant la typo, il m'arrive de vouloir faire correspondre des objets (polygones, lignes,...) avec la taille des caractères. La taille de la typo est généralement exprimée en points alors que celle des objets l'est en millimètres. J'aimerais rapidement pouvoir utiliser la règle en points, le temps d'aligner objets et typo. Y a-t-il un raccourci ou un script a exécuter pour éviter de chaque fois aller modifier les préférences?
(Ignacio)

Il y a effectivement un truc, très simple d'ailleurs: les règles autour du document acceptent les menus contextuels (Ctrl-Click sur Mac, Click droit sur Windows) et permettent donc de choisir la valeur métrique. Plus besoin d'aller dans les Préférences!

Je travaille souvent sur InDesign avec des Calques (un calque danois, un calque suédois, un calque anglais, etc.). Lorsque j'utilise la fonction "Rechercher / Remplacer", InDesign recherche et remplace sur tous les Calques, même ceux qui sont verrouillés, en provoquant un joyeux désordre et quelques phrases amusantes. Comment résoudre ce problème?
(Helle Krog - Danemark/BlueWorld)

C'est ce que je qualifierai de gifle! Coincés dans leur ethnocentrisme, les développeurs américains ont oublié qu'ils ne sont pas les seuls sur Terre et que nous, Européens, sommes amenés à produire des documents en plusieurs langues. Il n'y a pas de solution, sinon vectoriser les textes! 8-/

Dans XPress, la gestion des images permet de mettre à jour automatiquement un lien modifié même après transfert de tout le dossier sur une autre machine. Cette fonction existe-elle dans InDesign?
(Helle Krog - Danemark/ BlueWorld)

Re-non 8-/

Les doléances au sujet de la version 1.0 d'InDesign sont nombreuses. Adobe en tient-elle compte? Quand peut-on espérer une mise à jour car certaines fonctions importantes (qui existent sur XPress) manquent et ne me permettent pas d'utiliser InDesign pour certains travaux?
(Ignacio)

C'est le black out total au département InDesign chez Adobe. De nombreux responsables InDesign sont questionnés à ce sujet mais la réponse est toujours la même, systématique: "Pas de réponse officielle".

D'une part, le feedback des premiers utilisateurs a atteint des sommets encore rarement vus pour un nouveau logiciel et ils travaillent dur pour remplir les trous au maximum. Tout le monde ne sera pas satisfait! D'autre part il ne faut pas s'attendre à une mise à jour avant le début de l'an 2000. La période de promotion se termine normalement le 31 décembre 1999 mais une indiscrétion est tout de même parvenue à mes oreilles: la période de promotion serait prolongée jusque fin janvier 2000. Il serait illogique de sortir une mise à jour en pleine période de promotion. Donc, patience et soyez certains que les développeurs InDesign tiennent compte de nos remarques (Je m'en porte garant). Le serveur du site indique que plusieurs adresses IP d'Adobe en Europe et aux Etats-unis se branchent régulièrement pour nous lire... :-)



Quelqu'un aurait-il connaissance de livres en français sur InDesign?
(Michel Crémieux - France)

Toujours rien en français mais en anglais, on a l'embarras du choix: allez faire un petit tour du côté d'amazon.co.uk et tapez "indesign", vous allez être servis...

J'ai reçu deux textes en Word. Si InDesign a conservé les attributs de caractères, par contre il a perdu les colonnes.
(Jean-Henri Colleye - Belgique)

C'est normal car les colonnes dans Word c'est du bidouillage (sauts de section interprétés en colonnes). Un machin que seul Microsoft peut comprendre. Les blocs d'InDesign Vs les colonnes de Word, ce sont deux galaxies différentes.