Branislav Milic - Montenegro / Archives / 2000.06.10

PODGORICA - Momir Bulatovic (ex-Président du Monténégro, actuellement Premier Ministre Fédéral et président du SNP - Socijalisticka Narodna Partija - Parti Populaire Socialiste - pro-Milosevic) avait annoncé lors du meeting du jeudi 8 juin 2000 que son parti n'acceptera pas le résultat des élections s'ils les perdent "car celles-ci ne seront pas libres et honnêtes".

Le vice-président du parti, Predrag Bulatovic, a mis un peu d'eau sur la flamme soufflée par son président en annonçant un bémol: "Si rien ne prouve que le scrutin ait été volé, nous accepterons les résulats" qui seront officiellement annoncés mercredi.

Predrag Bulatovic veut aussi atténuer, à quelques heures du scrutin, l'image traditionnelle de grand ogre serbe du SNP: "Pour moi, la stabilisation de la situation politique du Monténégro est plus importante que de savoir qui va gagner. Tout ce qui compte, c'est que le vote ne soit pas volé. L'usage de la force et de méthodes anti-démocratiques pour résoudre les problèmes est une époqué revolue".

BULATOVIC TEMPÈRE LES PROPOS DE BULATOVIC	10.06.2000

PODGORICA - Momir Bulatovic (ex-Président du Monténégro, actuellement Premier Ministre Fédéral et président du SNP - Socijalisticka Narodna Partija - Parti Populaire Socialiste - pro-Milosevic) avait annoncé lors du meeting du jeudi 8 juin 2000 que son parti n'acceptera pas le résultat des élections s'ils les perdent "car celles-ci ne seront pas libres et honnêtes". Le vice-président du parti, Predrag Bulatovic, a mis un peu d'eau sur la flamme soufflée par son président en annonçant un bémol: "Si rien ne prouve que le scrutin ait été volé, nous accepterons les résulats" qui seront officiellement annoncés mercredi. Predrag Bulatovic veut aussi atténuer, à quelques heures du scrutin, l'image traditionnelle de grand ogre serbe du SNP: "Pour moi, la stabilisation de la situation politique du Monténégro est plus importante que de savoir qui va gagner. Tout ce qui compte, c'est que le vote ne soit pas volé. L'usage de la force et de méthodes anti-démocratiques pour résoudre les problèmes est une époqué revolue".