Branislav Milic - Montenegro / Archives / 2000.07.10

NJEGUSI - Zivota Ciric, photo-reporter de l'agence de presse FONET, s'était rendu à Erakovi pour un reportage sur une liturgie rendue par le SPC (Srpska Pravoslavna Crkva - Eglise Orthodoxe Serbe). Erakovi se trouve dans la région des Njegusi où quelques églises sont récemment retombées sous la houlette de la CPC (Crnogorska Pravoslavna Crkva - Eglise Orthodoxe Montenegrine) autoproclamée qui se veut aussi autocéphale mais qui n'est toutefois pas officiellement reconnue. La CPC rassemble principalement les Montenegrins indépendantistes qui ne reconnaissent pas la nation serbe et se considèrent comme une ethnie à part des Serbes.

Zivota Ciric, après avoir effectué son reportage dans l'église Saint-Georges d'Erakovi, s'est rendu 500 mètres plus loin pour effectuer un reportage sur la session liturgique organisée par la CPC dans l'eglise de la Sainte-Vierge. La police l'a laissé passer mais au moment où il s'est approché de l'église, il s'est fait insulté et malmené par des membres de la CPC. Lorsqu'il a voulu photographier Miras Dedeic, le chef de la CPC, en discussion avec la police, un groupe de sympathisants de l'église s'est jeté sur lui sans que la police ne réagisse. Quelques minutes plus tard, toujours selon le photographe, les policiers ont décidé de l'extirper de la melée de manière assez violente et a été embarqué "comme un criminel" pour être rapidement relâché. Un des policiers en a profité pour retirer la pellicule de son appareil pour la voiler. Une grosse partie du matériel, valant quelques milliers de DEM, a été détruit.

Une autre photo-reporter, Ljubica Bazanovic du quotidien pro-serbe "Dan", a failli aussi se faire tabasser mais un policier en civil l'a protégée.

Les deux photo-reporters affirment qu'ils se sont fait attaquer car les adeptes de la CPC ne voulait pas que des photos montrent combien ils étaient peu nombreux alors que lors de la liturgie de la SPS il y aurait eu foule.

Le prince Nicolas II Petrovic Njegos, sympathisant de la CPC, participait à la liturgie de Miras Dedeic.

DES ADEPTES DE LA CPC TABASSENT UN PHOTOGRAPHE DE PRESSE	10.07.2000

NJEGUSI - Zivota Ciric, photo-reporter de l'agence de presse FONET, s'était rendu à Erakovi pour un reportage sur une liturgie rendue par le SPC (Srpska Pravoslavna Crkva - Eglise Orthodoxe Serbe). Erakovi se trouve dans la région des Njegusi où quelques églises sont récemment retombées sous la houlette de la CPC (Crnogorska Pravoslavna Crkva - Eglise Orthodoxe Montenegrine) autoproclamée qui se veut aussi autocéphale mais qui n'est toutefois pas officiellement reconnue. La CPC rassemble principalement les Montenegrins indépendantistes qui ne reconnaissent pas la nation serbe et se considèrent comme une ethnie à part des Serbes. Zivota Ciric, après avoir effectué son reportage dans l'église Saint-Georges d'Erakovi, s'est rendu 500 mètres plus loin pour effectuer un reportage sur la session liturgique organisée par la CPC dans l'eglise de la Sainte-Vierge. La police l'a laissé passer mais au moment où il s'est approché de l'église, il s'est fait insulté et malmené par des membres de la CPC. Lorsqu'il a voulu photographier Miras Dedeic, le chef de la CPC, en discussion avec la police, un groupe de sympathisants de l'église s'est jeté sur lui sans que la police ne réagisse. Quelques minutes plus tard, toujours selon le photographe, les policiers ont décidé de l'extirper de la melée de manière assez violente et a été embarqué "comme un criminel" pour être rapidement relâché. Un des policiers en a profité pour retirer la pellicule de son appareil pour la voiler. Une grosse partie du matériel, valant quelques milliers de DEM, a été détruit. Une autre photo-reporter, Ljubica Bazanovic du quotidien pro-serbe "Dan", a failli aussi se faire tabasser mais un policier en civil l'a protégée. Les deux photo-reporters affirment qu'ils se sont fait attaquer car les adeptes de la CPC ne voulait pas que des photos montrent combien ils étaient peu nombreux alors que lors de la liturgie de la SPS il y aurait eu foule. Le prince Nicolas II Petrovic Njegos, sympathisant de la CPC, participait à la liturgie de Miras Dedeic.