ZAGREB - Les 17 et 18 novembre prochains à Dayton (dans le cadre des accords du même nom) et le 24 novembre à Zagreb (dans le cadre du Pacte sur les Balkans) doivent se tenir des réunions importantes qui feront l'état de la situation dans les Balkans et sur les perspectives d'avenir.
Tous les acteurs de la région sont invités aux négociations mais les organisateurs de la Conférence de Zagreb ont toutes les peines à trouver une astuce qui permettrait à Milo Djukanovic, le Président montenegrin, d'être traîté comme un partenaire à parts égales avec Vojislav Kostunica, le Président de la RFY. Et que Djukanovic puisse prendre la parole, communiquer sa vision de la situation dans les Balkans et formuler des propositions.
Hubert Védrine, chef de la diplomatie européenne pendant la présidence française de l'Union Européenne, ainsi que Javier Solana se sont rendus à Zagreb pour préparer avec Tonino Picula, le Ministre croate des Affaires Étrangères, ce sommet des Balkans. Ils n'ont pas caché qu'ils estiment très important que Djukanovic et Kostunica participent ensemble au sommet.
Lorsqu'on pensait avoir trouvé une formule acceptable pour la Serbie, on apprend maintenant de sources belgradoises que Kostunica menacerait de ne pas participer si l'accueil réservé à Djukanovic est digne d'un chef d'État. Le président fédéral reste tout de même Kostunica...
Pour les deux réunions, Belgrade n'a pas encore officiellement annoncé sa participation. Ce qui est sûr, c'est qu'à Dayton, tous les représentants politiques seront présents dont Djukanovic, les leaders des trois ethnies bosniaques, les représentaznts des Serbes et des Albanais du Kosovo,...