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05.03.2001 PODGORICA - Par la voie de son président Dragan Soc, le NS (Narodna Stranka - Parti Populaire - serbe modéré) a déclaré que si la loi sur le référendum permettait à seulement 25% de la population de décider de l'avenir de la République, il pourrait appeler au boycott. En effet, la loi prévoit que le "Oui à l'indépendance" ne sera valable que si au moins 50% des électeurs inscrits se rendent aux urnes et si 50% des votants + 1 personne votent le "Oui". Dragan Soc a déclaré avec assurance que si le NS organise un boycott, qui devrait alors être suivi par le SNP (Socijalisticka Narodna Partija - Parti Socialiste Populaire - opposition serbe), il y a peu de chances que le quorum des votants soit atteint. Un moyen de pression important donc. Cependant, c'est la même règle qui a été utilisée lors du référendum de 1992 qui a concrétisé l'union avec la Serbie. Il y a donc peu de chances que cela soit différent cette fois-ci. Les médias sont aussi devenus le cheval de bataille du NS qui considère que les médias publics monténégrins (principalement les médias audio-visuels) persistent avec une hystérie anti-serbe orchestrée par des leviers gouvernementaux. En effet, il suffit de regarder le journal télévisé pour se rendre compte que les faits quotidiens sont exposés avec un certain parti pris qui en certaines occasions relève de la basse propagande. Dragan Soc cite aussi l'exemple où la radio n'a pas parlé de sa rencontre avec l'ambassadeur de Grande Bretagne où il avait fait la fameuse déclaration sur le boycott. Il cite également d'autres exemples où les médias ne rendent pas compte objectivement et démocratiquement de la situation dans le pays, évitant de rendre compte des options anti-indépendantistes.
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