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* XPress? Connais pas... INSTALLATION Rien de bien particulier à l'installation si ce n'est qu'Adobe inaugure un nouveau type de numéro de série à 24 chiffres. Sinon la composition du dossier, c'est la surprise du chef! Visez-moi cet amoncellement de technologies. Dans la version finale, 4-5 polices OpenType seront fournies gratuitement. Voir... INTERFACE Une interface plus plane que l'on a déjà découverte avec Photoshop 6 et Illustrator 9. Voir... Il y a encore plus de palettes! On note aussi la présence d'une palette pour gérer les styles de défonce mais elle semble absente de cette version bêta. À noter que l'affichage/masquage des palettes est alterné à chaque fois que l'on appuye sur son raccourci... Voir... GÉNÉRALITÉS Les Préférences ont été augmentées. Et quelques fonctions vont être très appréciées... Voir... LIVRE La fonction "Livre" permet de modifier automatiquement la pagination d'une suite de documents en fonction de leur superposition sur la palette. Cette repagination automatique s'effectue même si les documents ne sont pas ouverts. On peut aussi appliquer diverses fonctions sur une série continue ou discontinue de documents mais aussi choisir quelles sont les options (Index, TdM, Styles,...) du document Master qui doivent être mises à jour dans les documents secondaires. Il suffit de voir les options du menu local des options de la palette pour s'en convaincre. Voir... TABLEAUX Des options par dizaines pour des tableaux hyper-complexes réalisés avec quelques clics de souris. Et en plus, ils passent d'un bloc-texte à l'autre, d'une page à l'autre. Et peuvent même sortir du bloc-texte! Voir... IMPRESSION Une réorganisation de l'interface d'impression était obligatoire. Celle-ci gagne en clarté et permet de mieux agencer les livrets. Essayez aussi de repérer les nouvelles fonctions... Voir... TEXTE Les polices OpenType se voient accorder de plus en plus d'importance. Les typographes vont adorer... Voir... IMAGES Une composition Photoshop avec calques et une couche alpha est importée. Remarquez que la couche alpha du PSD est détectée et permet d'afficher une transparence progressive, découvrant l'image à l'arrière-plan! Voir... À l'importation d'un fichier FreeHand EPS, InDesign nous demande comment pixelliser la prévisualisation. On verra si cela va permettre un affichage plus rapide. Ensuite, on applique une ombre dynamique au logo, ombre qui se mélange parfaitement avec l'image de fond. Et sur un G4 733 MHz, les délais de rafraîchissement sont minimes... Voir... COULEURS Les réglages des espaces colorimétriques et des profils ICC sont enfin accessibles aux communs des mortels. Une fenêtre inspirée de Photoshop 6. Il y a eu un vrai travail de rationalisation. Et certaines fonctions permettent de mieux attribuer des profils à l'importation ou à la volée. On peut même afficher les objets en surimpression, comme dans Acrobat 5... InDesign se dote de l'Adobe Color Engine pour une concordance parfaite des couleurs entre les principaux logiciels PAO de la marque. Voir... Inutile de sélectionner le texte dans son bloc pour changer sa couleur. Il suffit de cliquer sur le bloc-texte et de cliquer sur le petit T pour changer la nuance. Ainsi on peut voir tout de suite les changements de couleurs sans devoir sélectionner, désélectionner,... Remarquez également le sélecteur de teinte. Voir... GESTION DES PROFILS L'application de profils spécifiques était très minimaliste avant qu'InDesign 2.0 ne rehausse un peu le niveau. Voir... INFOS SUR LE DOCUMENT Le document InDesign se voit ajouter de nouveaux formats d'exportation grâce notamment à l'intégration du langage XML. Le travail collaboratif autour d'un serveur InScope est aussi prévu. C'est ainsi que l'on peut marquer le document InDesign de différentes informations comme cela se fait déjà avec Acrobat. En vue d'une exportation au format PDF par exemple. Voir... GESTION DE LA DÉFONCE Un grand moment. Voici donc venir une palette de styles de défonce d'une certaine complexité qui va demander les participations de votre imprimeur et de votre flasheur pour des travaux plus complexes. Voir... ACTIONS SUR LE TEXTE Comme je vous l'avais déjà signalé lors de la première séance de captures d'écran exclusives, on peut changer les couleurs de fond et de contour d'un texte en cliquant simplement sur le bloc-texte, sans devoir cliquer à l'intérieur avec l'outil Texte. On peut aller encore plus loin puisqu'en cliquant simplement sur le bloc-texte avec un des Outils de Sélection, on peut aussi changer les formats de Caractère et de Paragraphe. Tandis qu'Adobe défendait son choix de bloc-texte façon XPress, je vois qu'ils ont tout de même pris en compte notre argumentation pour une gestion plus directe du texte sans passer par des sélections et désélections aussi fastidieuses qu'inutiles. Voir... MEILLEURE GESTION DES COULEURS J'en rajoute une seconde couche. Dans mon livre La Référence InDesign, j'avais, en plus de la critique au sujet de la gestion du bloc-texte, déploré la gestion un peu olé-olé des couleurs créées avec la palette Couleurs lors d'un processus purement créatif. Ces couleurs n'étant pas cataloguées dans la palette Nuancier, cela ne répondait pas aux exigences d'une gestion rigoureuse des couleurs dans un travail de mise en page. Dorénavant, tous les mélanges créés, et qui n'ont pas été référencés dans la palette Nuancier, peuvent l'être via la fonction "Ajouter les nuances sans nom". Ces couleurs sont alors bien distinguées dans la palette car placées en fin de liste sous un liséré noir. Voir... Remarquez aussi la fonction "Merge Swatches" qui permet de rassembler plusieurs nuances et de les rassembler au sein de la première sélectionnée. On efface ainsi rapidement plusieurs nuances (sélection continue ou discontinue) pour les remplacer par une nuance unique. Très pratique et très rapide. TRANSPARENCE InDesign 2.0 se devait d'interpréter correctement un fichier Illustrator natif qui comprend de la transparence. C'est chose faite. Si vous réalisez une illustration de ce type avec motifs, ombres portées et transparence, ces effets doivent pouvoir interagir avec les objets présents dans la maquette InDesign. Avant toute chose, on importe l'illustration restée au format natif ".ai". Remarquez qu'InDesign 2.0 considère d'emblée un fichier Illustrator 9 comme un PDF. Voir... Et on peut dès lors choisir le masque (objet utile, support,...). Dès l'importation effectuée, on teste la gestion de l'illustration. Les développeurs ont réalisé un petit exploit... Voir... Quid par contre des illustrations qui comportent des dégradés et des motifs et que l'on copie-colle (ou glisse-dépose) d'Illustrator vers InDesign 2.0? InDesign prévient que certaines données natives n'ont pu être interprétées et incorpore le fichier en tant que "Embedded EPS". Voir... Cependant, même si le fichier EPS est incorporé, la gestion de la transparence, des ombres et des modes de fusion est aussi possible comme s'il s'agissait d'un fichier avec un lien externe. La petite déception réside dans le fait qu'une illustration qui comprend des objets qui se superposent, et qui est copiée-collée d'Illustrator vers InDesign 2.0, voit ses objets découpés en fonction de la superposition des éléments. TIFF EN NIVEAUX DE GRIS Grâce aux modes de fusion et à la transparence, les combinaisons entre le fond de l'image et les niveaux de gris de celle-ci prennent une toute nouvelle dimension. En effet, la lacune des actuelles versions qui ne permet pas de colorier le fond blanc d'un TIFF en niveaux de gris est corrigée. Le nombre d'effets réalisables par rapport à XPress n'est plus comparable. Voir... On peut aussi faire interagir UNE SEULE image en TIFF gris avec plusieurs fonds différents à l'arrière-plan. Mais si, en plus des effets de transparence et de modes de fusion entre le TIFF gris et les blocs de couleurs, on peut aussi ajouter un contour progressif, alors là on devient fou... D'autant plus que certains objets ont été mis en surimpression et que, comme je l'ai décrit la semaine passée, InDesign affiche le résultat de cette surimpression. Voir... TRANSPARENCE ET PRODUCTION La transparence, tout comme certains objets spécifiques, doivent être en quelque sorte aplatis pour pouvoir être imprimés correctement sur du matériel PostScript 2 ou importé dans d'autres applications moins récentes. On peut choisir un des niveaux de qualité prédéfinis (Faible, Moyen, Élevé) mais aussi créer des styles d'"aplatissement". On peut ainsi demander de balancer entre la conservation de certains vecteurs ou leur rasterization, tout comme de convertir les contours en "outline", de fixer une résolution pour les dégradés, de convertir des textes trop bariolés en vecteurs,... La fonction d'applatissement permet toutefois de conserver au maximum les tons directs qui n'auraient pas subi des mélanges trop ardus avec les modes de fusion à la Photoshop ou des surimpressions et mélanges plus complexes. Voir...
En exclusivité mondiaaalleeeuu, voici quelques nouvelles captures d'écran de la dernière version bêta en circulation parmi les testeurs de par le monde. Attention, restez branchés car une nouvelle louche vous sera servie dans quelques jours, réduisant un peu plus vos heures de sommeil. InDesign 2.0 sur Mac OS X, ça arrache! Ab Fab... Avant de vous plonger dans cette nouvelle exploration de l'XPressTerminator, voici quelques infos diverses à déguster sans modération. Les options d'impression sont... impressionnantes. Et devinez quoi? On imprime en qualité 100% (!) PostScript (avec traits de coupe et toutes les options qui en découlent) sur n'importe quelle imprimante et à partir de n'importe quel pilote d'impression. AdobePS n'est plus nécessaire! Le magazine français Création Numérique, dans son numéro de juin 2001, a présenté InDesign comme un logiciel nécessitant une imprimante PostScript pour pouvoir imprimer en haute résolution. Ce qui est faux puisque depuis mai 2000, InDesign 1.5 est capable d'imprimer en qualité PostScript (sorties simples sans traits de coupe et diverses options) sur des imprimantes non-PostScript. Je précise cette information car j'ai demandé un correctif pour le numéro de la rentrée mais il semble que la rédaction l'ait oublié... En ce qui concerne la réactivité, difficile de juger sur une bêta mais globalement, ça va beaucoup plus vite. Certaines fonctions sont deux à trois fois plus rapides sur Mac OS X. Sur un Power Mac G3 beige à 266 MHz avec Mac OS 9.1, c'est forcément beaucoup plus lent mais il faut attendre le produit final. Beaucoup plus lent qu'InDesign 1.5.2 en tout cas mais gardons à l'esprit qu'il s'agit d'une bêta. Le noyau du logiciel, qui faisait 1,8 Mo pour les versions 1.x, fait à présent 757 Ko même s'il est hybride Mac OS Classic/X. Le moteur de composition multiligne s'appelle désormais "moteur de paragraphe" car pour accélérer la composition du texte, il n'agit qu'au niveau du paragraphe et pas de manière globale ligne après ligne dans tout le bloc-texte. Il est vrai que c'est plus malin ainsi... On peut imprimer avec les liens vers les "hautes defs" mais en choisissant la qualité des prévisualisations. Rappel, InDesign 2.0 nous permet de choisir la qualité des prévisualisations des imports. La page qui contient toutes les infos exclusives sur InDesign 2.0, publiées lors du premier semestre 2001, est accessible ici. La page qui décrit les caractéristiques techniques générales d'InDesign 2.0 est accessible en cliquant sur le bouton "Adobe InDesign 2.0" sur le carré de navigation à gauche. EXPORTATION De nouvelles possibilités de diffusion font leur apparition avec la technologie XML et le format SVG. Avec le SVG, on peut facilement publier une mise en page dans un fichier similaire au SWF Flash mais avec des fonctions supplémentaires spécifiques au format présenté par Adobe au consortium Web. Voir... PRÉVISUALISATION Dans Acrobat 5 et dans Illustrator 9, vous pouvez activer une fonction d'affichage de la surimpression. Si, par exemple, vous décidez de mettre le cercle cyan en surimpression au-dessus de l'étoile jaune (voir cette première capture réalisée dans Illustrator 9), le cercle s'imprimera en vert et la fonction de prévisualisation permet de l'afficher. Là où InDesign rejoint ses acolytes de la gamme PAO d'Adobe, c'est qu'il peut afficher la surimpression du fichier Illustrator natif importé. Voir... NOUVELLES OPTIONS Si la détection automatique des contours a donné quelques résultats bizarroïdes dans les précédentes et actuelle versions d'InDesign, une nouvelle option permettra de se baser plus précisément sur la forme de l'objet importé. InDesign va donc chercher le véritable contour et ne va donc plus essayer de l'interpréter. Dans la fonction "Masque", on pourra utiliser le détourage personnalisé et pas seulement des masques automatiquement détectés ou réalisés. Voir... VECTORISATION La qualité de la vectorisation des textes bariolés avec des contours et des dégradés est actuellement une véritable catastrophe. Il y a un progrès mais on est encore loin de la perfection. Voir... OPENTYPE TOUTES ! La composition d'une police OpenType est structurée en groupes: fractions, petites capitales, chiffres à l'ancienne, ligatures,... On peut désormais afficher ces groupes pour sélectionner plus facilement un caractère. Bien sûr, en activant les fonctions correspondantes (voir la capture publiée il y a 15 jours), le texte qui comporte des fractions ou qui peut se faire décorer de quelques ligatures ou chiffres à l'ancienne est automatiquement formaté. À condition bien sûr que la police OpenType comporte les caractères nécessaires. Il se confirme qu'XPress 5 ne va pas reconnaître le format OpenType. C'est bien dommage pour lui... Voir... RACCOURCIS CONTEXTUELS Un nouveau concept: vous pouvez déterminer dans quelles circonstances un raccourci est valable ou non. Par exemple, si vous voulez utiliser le raccourci F6 (palette Couleurs) uniquement lorsque vous travaillez dans un bloc-texte, il suffit de déterminer le contexte de validité du raccourci en choisissant "Texte". Le mode de validité permanente est "Défaut" mais il y a aussi les modes "Boîtes de dialogue et Alertes" et "Tableau". Voir... PLUG-INS Tous les plug-ins tiers devront être réécrits pour fonctionner avec la version 2.0. En espérant que les mises à jour seront gratuites car ce n'est pas la faute des éditeurs...
Les articles qui suivent ont été publiés au premier semestre 2001 et contiennent des informations en exclusivité mondiale sur la version 2. Nulle part ailleurs ces infos ont été publiées. NOUVELLES CAPTURES D'ÉCRAN
Mode de fusion (avec l'image à l'arrière-plan) Mode de fusion de l'ombre Panneau de configuration pour appliquer L'interface façon Mac OS X
UN MODE PRÉVISUALISATION !
La fonction "Afficher/Masquer tout (repères, marges, contours d'objet, cadres de sélection,...)", introduite dans Photoshop 6, fera également son entrée dans InDesign. On ne devra plus afficher/masquer les éléments invisibles un par un. MISE A JOUR: Après avoir un peu provoqué les développeurs sur la mailing list américaine, ils ont avoué que grâce au moteur graphique utilisé dans InDesign (AGM - Adobe Graphics Model), qui permet de gérer la transparence, on pourra distinguer sur l'écran tout objet en surimpression. J'ai demandé comment on pourrait faire la différence entre un bloc noir en surimpression et un bloc noir qui creuse les objets inférieurs, ils ont promis une réponse un peu plus tard mais ce qui est certain c'est qu'il y a bien une fonction dédiée. On s'approche de plus en plus d'un WYSIWYG intégral. Le sommet serait de vraiment simuler les couleurs sur écran en fonction du profil, du support papier ou de la densité des encres... On n'en est pas encore là mais petit à petit, chaque morceau du puzzle WYSIWYG sera développé dans ce sens.
LES TABLEAUX EN ACTION ! En attendant des captures inédites d'InDesign Carbon en provenance de Boston, et pour ceux qui n'ont pas les moyens de regarder correctement les streams vidéos, voici un aperçu de la fonction "Tableau". On le sait, lD récupère de FrameMaker les fonction de création de tableaux.
LES ANNONCES INDESIGN AU SEYBOLD DE BOSTON (SUITE) En plus des fonctions révélées infra la veille du Seybold, Adobe a aussi présenté, lors du keynote, trois autres nouveautés concernant InDesign: - la possibilité d'inclure des hyperliens dans le document. Ces hyperliens peuvent renvoyer à une autre page, un autre document, un site Web, générer un e.mail,... Hyperliens qui sont bien sûr conservés lors de l'exportation en XML, HTML ou PDF;
Voir InDesign Carbon en action (Stream Video)
LES ANNONCES INDESIGN QUI VONT ÊTRE PRÉSENTÉES AU SEYBOLD DE BOSTON
Lors de ce salon PAO Seybold à Boston, Adobe va présenter, dans le cadre du keynote principal, le concept du "Network Publishing" ou, selon Bruce Chizen, président et CEO d'Adobe, "la troisième révolution de la publication professionnelle après la PAO des années 1980 et le Web des années 1990". Le "Network Publishing" permettra de créer du contenu, de le baliser et de le rendre disponible instantanément sur une borne interactive, sur un téléphone WAP, sur un e.book (livre électronique), sur un site,... Le PDF sera la clé de voûte du système. Mais ce qui intéresse surtout les fans d'InDesign, c'est ce qu'Adobe va dévoiler au Seybold. Et votre serviteur a des infos exclusives sur les nouvelles fonctions en cours de développement. En plus de ce que vous savez déjà suite aux précédents bulletins (lire le reste de cette page), InDesign rattrapera son retard par rapport à XPress avec la gestion des documents longs. On va pouvoir organiser les différentes parties d'une publication en livre avec la génération et la mise à jour dynamique de toutes les balises qui composent le foliotage, l'index et la table des matières. Ceux qui utilisent FrameMaker savent de quoi il en retourne. La technologie pour la création de tableaux sera fortement inspirée de la technologie existante dans ce même FrameMaker avec tout ce que cela implique comme déplacement et dynamisme d'un tableau sur plusieurs pages (répétition de l'en-tête, adaptation automatique au format, gestion des suites,...). La fonction "Tableaux" sera particulièrement adaptée au processus de mise en page avec tout ce que cela implique comme formatage des caractères et des paragraphes. Il semble que les développeurs travailleraient aussi sur des fonctions d'entrée/sortie de bases de données en conjonction avec l'outil "Tableaux". Mais cela reste à confirmer. Tous les objets de la page pourront bénéficier d'un "balisage" en import/export du langage XML. Ces balises devraient être facilement reconnues par GoLive. Adobe promet que l'interface utilisateur pour le XML sera claire, simple et puissante. Adobe présentera aussi pour la première fois la possibilité extraordinaire de coller une image dans un texte sans le vectoriser. Le texte reste donc éditable même s'il contient une image. Mais cela je vous l'avais déjà annoncé le 2 avril dernier (voir ci-dessous). La page Seybold Boston d'Adobe.
MODES DE FUSION SAISISSANTS !
Cependant, au vu des informations déjà disponibles officiellement et officieusement, il semble que nous n'ayons pas encore complètement saisi la portée des modes de fusion et les nouvelles informations qui viennent de tomber du ciel ont de quoi rendre fou tant les perspectives sont énormes. En effet, les développeurs n'ont pas simplement copié le code des modes de fusion de Photoshop pour le coller dans InDesign. Qui dit "mise en page" dit "éléments importés" (pixels et bitmap) et blocs-texte souvent longs et chaînés. Et là, ce fut une autre paire de manches... Donc, ceux qui croient que les fonctions de transparence ne seront qu'une transposition de ce qui existe déjà dans Illustrator ou Freehand se trompent. Les technologies actuellement développées dans InDesign et montrées lors d'expos PAO aux États-Unis laissent le public sans voix. Assez de papotage, droit au but: Une image en niveaux de gris ne sera plus coloriée de manière bien simpliste comme on l'a fait pendant des années avec XPress. En fonction de la luminosité, de la chromie des autres objets qui interviennent (bref, ceux qui manipulent les modes de fusion dans Photoshop savent que les possibilités sont infinies), on pourra se déchaîner pour présenter des projets bariolés directement exécutés dans InDesign. Et les images en niveaux de gris ne seront pas les seules à pouvoir subir ce traitement... même les illustrations vectorielles importées auront droit au chapitre. Mieux, il ne sera plus nécessaire d'obligatoirement créer des TIFF en niveaux de gris pour mieux les colorier dans InDesign, n'importe quelle image en couleurs, en pixels ou vectorielle, pourra être coloriée de manière beaucoup plus poussée que la simple application d'une nuance sur les niveaux de gris. Quelques exemples:
TOUS les objets dans InDesign, sans exception, peuvent bénéficier des modes de fusion, des effets de transparence et de flou. Et c'est là que cela devient criminel. Ci-dessous, vous pensez que l'on a vectorisé le texte pour le tranformer en courbes vectorielles et pour y importer une image ? Pas du tout, le texte reste éditable ! Allez, bonne nuit et faites de beaux rêves...
TRANSPARENCE PROGRESSIVE
Si l'application d'une couche alpha sur un objet en particulier ne sera pas possible avec les fonctions de transparence d'InDesign, il y aura toutefois moyen d'appliquer une transparence progressive sur un objet ou un texte. C'est ce qu'Adobe est en train de montrer lors de son trip Publishing à travers les USA. Sandee Cohen, auteur de livres sur la PAO, a assisté à la démo d'une des versions développées et elle confirme que la capture d'écran ci-dessous est une réalité: un texte qui disparaît progressivement ! Comment ça marche ? D'une simplicité affligeante. On sélectionne le bloc-texte et on le balaie avec l'Outil Dégradé, comme cela se fait actuellement dans InDesign. Dans la palette qui gère la transparence, on indique que le texte doit se fondre avec l'arrière plan avec le mode "Eclaircir". Et boum! XPress est mort. Les parties sombres du dégradé restent opaques, les parties claires s'annulent donnant la priorité à l'image à l'arrière-plan. En d'autres mots, le texte disparaît en fonction de la luminosité de l'arrière-plan. Bien sûr on peut inverser le sens du dégradé et donc la direction de la progression de la transparence. Si la fonction manque de souplesse par rapport à ce que peut réaliser Photoshop, la transparence progressive d'un texte (ou de tout autre objet) sera possible mais avec un peu plus de chipotage. FONCTION "TABLEAU"
Ce qui est absolument certain, c'est que la prochaine mise à jour majeure d'InDesign comportera un outil Tableau car ce serait un crime de ne pas le faire puisqu'XPress 5 en contiendra un de très bonne qualité paraît-il. PoWrtable est un plug-in très complet, qui fonctionne comme une application extérieure, mais n'est pas très véloce. C'est pourquoi les développeurs d'InDesign seraient en train d'étudier le plug-in, ligne par ligne, pour non seulement proposer dans InDesign un maximum de fonctions mais aussi rendre l'ensemble réactif au doigt et à l'il. Voir aussi infra l'article "Les Tableaux sont à l'étude". J'AI CRU VOIR DU XML !
UNE NOUVELLE INTERFACE !
La Palette des Outils sera aussi légèrement modifiée et il semblerait que deux nouveaux outils vont faire leur apparition. Lesquels? Rien n'est encore sûr. La Palette Liens a aussi subi un gros remaniement. À côté de chaque lien, une icône indique le type d'objet: eps, tiff, psd, pdf,... (comme dans la Liste des Polices utilisées dans InDesign 1.5). Une seconde icône est située à côté du nom qui indiquerait le nom du volume/dossier où se trouve le fichier importé. LA TRANSPARENCE EN MISE EN PAGE !
Ce qui est certain, c'est que dans l'état actuel de son code, XPress 5 ne sera pas capable d'une telle prouesse. Puisque les premières versions de "XPress Quintus" ne seront pas carbonisées, InDesign aura d'emblée une avance considérable. La seule échappatoire sera de "carboniser" XPress, ce qui lui permettra d'utiliser éventuellement le moteur de rendu 2D "Quartz" de Mac OS X qui permet la transparence et les ombres en temps réel. D'après diverses sources, InDesign, même s'il sera carbonisé, utilisera son propre moteur de rendu PostScript Display qui serait, finalement, une variante proche de "Quartz". À moins que PostScript Display = Quartz de manière intégrale. InDesign permettra de réaliser ceci:
This image simulates how text in InDesign will have transparency assigned as well as blending modes to make the text react with InDesign elements as well as imported graphics. The image also shows how text can also have drop shadows and glows applied while retaining full editability. Pavé rouge transparent avec ombre, texte noir avec ombre dynamique en fonction des modifications, titre "Montenegro" transparent à 50% avec un mode transitif "Densité couleur -" Nous allons pouvoir appliquer des effets de transparence à des objets ou à du texte directement dans la mise en page. Fini les préparations fastidieuses en pixels dans Photoshop, fini les contraintes. L'opacité de chaque objet sera réglée par une palette "Opacité" (comme dans Photoshop et Illustrator 9) avec différents modes de fusion (Produit, Superposition, Incrustation,...). De plus, chaque objet pourra disposer d'une ombre (également transparente à souhait) avec des bords doux progressifs tout en gardant le texte éditable. InDesign rejoint Illustrator 9 et Photoshop. Quid des images importées en pixels voire des illustrations et logos en courbes vectorielles? La transparence agira aussi sur les images. On pourra réaliser ceci:
This image simulates how transparency and shadows can be applied to InDesign objects as well as EPS vector objects imported from Adobe Illustrator or bitmap files (TIFF, EPS, PSD,...). Transparence et ombre appliquées sur l'avion (TIFF détouré) et sur le logo Starry Night (EPS vectoriel). La mise en page, de surcroît en mode PostScript Display (sic), entre dans une ère nouvelle. Comment cette transparence sera mise en œuvre d'un point de vue technique, surtout au niveau du pré-presse ? Rien n'a filtré à ce sujet-là mais il y a de fortes chances que du matériel PostScript 3 soit nécessaire à moins qu'un compromis ait été prévu avec PostScript 2, comme dans Illustrator 9... Plus de précisions dans quelques semaines. Conclusion: que va devenir Shadow Caster ? Ça c'est pour la bonne nouvelle du jour. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser déjà à l'avenir. La transparence, telle qu'elle est présentée maintenant, sera peut-être que la première étape d'un processus intrinsèquement plus complexe au niveau du code mais aussi plus facile à mettre en uvre à la souris. Par exemple, dans InDesign 1.0 et 1.5, on peut appliquer un dégradé à un texte simplement en balayant la portion de texte avec l'Outil Dégradé. Ce qui serait extraordinaire, ce serait de pouvoir balayer de la même manière, avec un "Outil Transparence", un objet ou un texte comme dans la simulation ci-dessous, pour appliquer un dégradé progressif.
These two images DO NOT show features planned for the next version of InDesign. Rather they show a suggestion for further enhancements to transparency--to add a layer mask or opacity mask to the transparency features. This would allow gradients applied to text to fade along the gradient. These two images should not be taken as showing features planned for the next version of InDesign. Avec l'Outil Transparence, on devrait pouvoir tracer (comme dans Photoshop) le début et la fin des niveaux de gris de la couche alpha sur le pavé rouge puis sur le texte. On obtiendrait alors ceci, le même effet de transparence progressive que sur le texte de la boîte d'InDesign:
Le pavé et le texte s'afficheraient alors selon différents niveaux de gris en fonction de la couche alpha créée et associée. Ceci implique qu'à chaque objet pourrait être associée une couche alpha. Dans le même ordre d'idées, on pourrait aller encore plus loin! Si InDesign est capable de détecter la couche alpha d'une image pour créer un tracé de détourage ou d'habillage, il devrait aussi pouvoir utiliser une couche alpha ou un simple fichier extérieur TIFF en niveaux de gris pour appliquer la transparence à l'objet associé. Quand on voit comment le pixel et le vecteur se marient admirablement dans Illustrator 9 et Photoshop 6, quoi de plus normal que de retrouver l'exploit technologique dans InDesign... En tout cas, les développeurs ont été prévenus... :)
OFFICIEL: INDESIGN 2.0 SERA OPTIMISÉ MAC OS X
Les infographistes winteliens devraient sérieusement reconsidérer leur environnement de travail... LES TABLEAUX SONT À L'ÉTUDE
- vu que PoWrtable est déjà très complet, il faudrait racheter le produit à PoWrtools; FONCTION DE RASSEMBLEMENT
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